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Intimidation à Carleton-sur-Mer : une mère de famille dénonce l’inaction de l’école

Publié le 22 décembre 2022 à 16:47, modifié le 22 décembre 2022 à 17:25

Par: Félix Côté

Ce n’est pas la première fois qu’un parent fait une sortie pour dénoncer un cas d’intimidation à l’école secondaire Antoine-Bernard de Carleton-sur-Mer. Cette fois, c’est une adolescente de 13 ans qui vit l’enfer depuis deux ans. Sa mère dénonce l’inaction de l’école.

« Je suis à boute mon enfant et moi-même, de l’inaction de cette culture d’intimidation » explique une mère.

Il s’agit d’une accumulation d’évènements qui ne cessent pas. Une élève du secondaire se fait persécuter depuis deux ans. La mère, dont l’identité est protégée par crainte de représailles, nous a contactés en dernier recours pour faire bouger les choses.

« Récemment elle a reçu des menaces qu’elle allait se faire battre à l’école et aussi de l’incitation au suicide. Moi j’ai trouvé ça très dérangeant », précise-t-elle.

Pour la mère et sa fille, c’en est assez. La jeune ne serait pas blanche comme neige, mais c’est surtout la banalisation de la situation de la part de l’école Antoine-Bernard qui choque la mère.

« J’aimerais ça que ça cesse. J’aimerais ça que ce soit pris au sérieux. J’aimerais ça que les jeunes puissent aimer ça aller à l’école parce que présentement c’est une source de stress et de peur. Ce n’est pas agréable. » souhaite la mère.

Sa fille fait présentement l’école à la maison.  La femme a entrepris des démarches avec la direction qui n’ont abouti à rien. Interpelé par notre équipe, le Centre de Services scolaire René-Lévesque prend le dossier très au sérieux.

« C’est clair que ce n’est pas une réponse que l’on doit avoir d’une direction d’école », affirme le directeur général du Centre de Services Scolaire René-Lévesque, Louis Bujold.

Un protocole pour la gestion de ce genre de crise est en place pour accompagner les parents. Si le protocole ne fonctionne pas, ils peuvent toujours s’adresser à d’autres ressources.

« Le message que je tiens à faire aux parents. C’est qu’au moment il y a une situation qui commence à être problématique et qu’à l’école ça ne semble pas se régler d’une bonne façon. Poursuivre les démarches avec les services éducatifs et avec l’équipe ici du centre de service scolaire parce que nous on va s’assurer que tout ça se réalise correctement », ajoute le directeur général du CSS René-Lévesque.

La mère contactera le protecteur de l’élève qui produira un rapport au retour de la période des Fêtes.