Se laver les mains. Un geste simple qui doit durer de 30 à 60 secondes. Une règle peu respectée par le personnel hospitalier.

« À la base, se laver les mains, on apprend ça à un jeune âge », indique Sébastien Laprise, chef du service en prévention au CISSS du Bas-Saint-Laurent.

Et pourtant, avec un taux de 36%, le Bas-Saint-Laurent arrive en queue de peloton, tout juste devant la région de Québec. La Gaspésie fait bonne figure, mais se situe en deçà de la cible de 70%.

« Il y a quatre moments particuliers où l’on doit se laver les mains. Le premier, c’est en entrant dans l’environnement du patient ou avant de donner un soin ; avant d’effectuer une technique aseptique, par exemple, préparer des médicaments ou faire un changement de pansement ; après un contact avec les liquides biologiques, comme changer une culotte d’incontinence et en sortant de l’environnement du patient », explique Sébastien Laprise.

Le CISSS du Bas-Saint-Laurent a mis en place un plan d’action 2018-2020 pour remédier à la situation.

« Les employés ont accès aux produits. Maintenant, il faut travailler sur ces moments précis et faire en sorte que les gens intègrent cette habitude dans leur routine de travail », précise l’infectiologue.

Avec son plan d’action, le CISSS observe déjà une nette amélioration. 52 % du personnel hospitalier se lavait les mains en date du 15 septembre dernier.