«J’ai eu une grosse vague d’amour du Québec, même si j’étais à distance, j’ai senti que ça avait touché les esprits. Le podium déjà là c’était extraordinaire ensuite la victoire, c’est un peu l’apothéose.»

De passage au siège social de Premier Tech à Rivière-du-Loup, le champion d’une étape du tour de France, Hugo Houle, reconnaît l’impact que la compagnie a eu sur sa carrière.

«Ce n’est pas compliqué! Pas de commanditaire, pas d’équipe. On dépend définitivement du support financier que les entreprises investissent dans notre sport.»

Et c’est en 2018, que cette collaboration a débuté : «J’avais remarqué la présence de Premier Tech sur l’équipe Astana, ça m’avait surpris au départ et j’ai fait une petite enquête pour voir si c’était l’entreprise Premier Tech que j’avais vue au Québec sur la scène du vélo, ensuite on s’est rencontré moi et jean, et ça vraiment cliqué.»

La société ressent le retour à l’investissement de l’équipe de cyclisme depuis la fin du tour de France, explique le président et chef de direction, Jean Bélanger.

«On voit vraiment un effet très rassembleur, on a des gens qui nous ont envoyé des CV de manière spontanés, un peu partout ici au Québec, en Europe. Vous êtes dans le vélo? Je vous ai découvert avec le vélo et je vois des opportunités de carrière chez vous, les retours, oui on les a vues, autant dans l’interne que vers l’externe.», a dit M. Bélanger, un grand amateur de cyclisme.

La victoire historique d’Hugo Houle a eu des échos jusque dans les bureaux de Premier Tech, en juillet.

«Ça n’avait pas nécessairement été l’heure la plus productive lors de la diffusion de l’étape ou Hugo a gagné. Il me disait, jean on te l’avoue, on a plus regardé la course que travailler. Je leur ai dit, c’est bien correct!», a-t-il raconté en rigolant.

Malgré tout, le premier québécois a remporté une étape reste les deux pieds sur terre.

«C’est vrai que je me fais plus reconnaître, beaucoup de messages de sympathie, même hier en roulant avec jean, un automobiliste a arrêté son véhicule pour nous encourager, sinon mon quotidiennement reste sensiblement le même.», a noté, très terre à terre, Hugo Houle.

Prochain objectif, le maillot jaune : «Ah, c’est une bonne idée, il faut essayer de le porter, le gagner c’est autre chose!»

D’ici là, il s’entraîne dans la région pour les Grands Prix de Québec et de Montréal, ce week-end.

«C’est toujours beau le long du fleuve, honnêtement, et je m’attends à un peu de vent de face, donc le 90 km va peut-être être un peu plus long.», a-t-il conclu.