Ils ont lancé un ultimatum afin qu’une date soit enfin confirmée pour l’abolition des horaires de faction des paramédics. Selon les travailleurs préhospitaliers de la région, un drame pourrait survenir si aucun changement n’est fait dans l’immédiat.

Ceux-ci s’inquiètent également du cheminement de leur demande avec le départ de la députée, Émilie Foster. Le syndicat des paramédics de la région souhaitent avoir l’heure juste.

« Qu’est-ce qui bloque dans le dossier ? Nous aimerions le savoir et travailler afin de voir des changements immédiats pour la conversion. C’est critique. Le personnel est fatigué plus que jamais», signale Emmanuelle Deschênes, vice-président de ce même syndicat.

Paramédic depuis presque deux ans, William Fournier a déjà travaillé près de 70h dans une semaine. Le jeune travailleur se dit épuisé par l’accumulation du temps supplémentaire.

« On peut toujours refuser, mais si on refuse il n’y aura pas de service pour la population. Si jamais, c’est mes proches ou ma famille qui ont besoin d’une ambulance, puis il n’y en a pas, c’est inimaginable. Ça ne peut pas marcher », explique-il.

 Deux ambulances sur trois fonctionnent sur des horaires de faction dans le secteur de Baie-Saint-Paul et une sur quatre à La Malbaie.

« Les soirs, il n’y a qu’une seule équipe de paramédics sur un horaire à l’heure dans tout Charlevoix, plus précisément dans le secteur de La Malbaie », signale leur Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches-CSN sur sa page Facebook.