Et comme le veut la tradition, chaque joueur de la formation gagnante peut avoir son petit moment de gloire en effectuant un tour de patinoire avec le trophée. Notons que l’athlète québécois faisait partie du groupe des joueurs remplaçants lors des dernières séries éliminatoires. Par ailleurs, l’attaquant du Lightning ne croyait pas que le Trophée Lord Stanley était aussi lourd à porter au-dessus de sa tête.

« C’est le trophée que tu rêves de lever quand tu es jeune et quand tu joues dans la rue ou sur la patinoire extérieure, c’est assez impressionnant. Honnêtement, c’est beaucoup plus lourd que je pensais. Je l’ai pris et j’ai perdu l’équilibre un peu (…) J’avais hâte quasiment de la redonner à quelqu’un pour ne pas faire de gaffe et l’échapper », a-t-il mentionné.

À 24 ans, l’ancien joueur des Alliés de Montmagny a vécu son baptême dans la LNH. Dans les circonstances, c’est tout de même un moment qu’il n’est pas prêt d’oublier.

« C’était spécial de faire mon premier match dans la Ligue nationale sans partisans. Le jour que j’ai su que je m’en allais à Tampa, je ne savais pas si j’allais jouer ou pas.  Quand Jon Cooper m’a dit que j’allais être dans l’alignement, la veille, j’étais assez excité. J’ai eu de la difficulté à dormir. J’ai appelé mes parents, ma blonde et toute ma famille. C’était vraiment un beau moment », ajoute le hockeyeur.

Barré-Boulet aura maintenant la chance de se faire valoir au prochain camp du Lightning. Son objectif est de se tailler un poste à temps plein avec les doubles champions.