Roxanne Rioux est arrivée en sol européen en août dernier, elle qui évolue pour un club du Kazakhstan pour une 2^e année.

Depuis qu’elle a quitté le Canada, elle a subi plusieurs tests de dépistage de la COVID-19 et elle passe la majorité de son temps confinée dans un hôtel, sauf lorsqu’elle a un entraînement ou une rencontre. Son équipe se situe actuellement en Autriche et jouera son prochain match contre un club slovaque en fin de semaine.

«Les dirigeants de notre ligue essaient présentement de nous faire jouer le plus de matchs possibles avant Noël, sans savoir de quoi aura l’air la situation après les Fêtes. Mon billet d’avion pour revenir au Canada est prévu pour le 15 décembre. On espère être en mesure de jouer jusqu’à cette date», a souligné l’attaquante du Aisulu d’Almaty.

Un sacrifice avec l’absence d’une ligue féminine professionnelle au Canada

Les hockeyeuses canadiennes se battent pour ravoir une ligue professionnelle au pays et c’est pourquoi Rioux doit aller en Europe pour jouer pro. Quand on lui demande ce qui l’a motivé à retourner en Europe en pleine pandémie, elle répond qu’elle tenait à vivre son rêve de jouer professionnel, ce que les hommes peuvent réussir plus facilement.

«Je voulais sortir de ma zone de confort et me dire que c’est une possibilité qui sera amenée en Amérique du Nord. J’espère qu’il y aura des ligues professionnelles comme celle ici qui va nous permettre de jouer au hockey et faire ça de notre vie», a expliqué celle qui a récoltée deux buts en trois matchs depuis le début de sa campagne.