Hockey professionnel : Alexandre Soucy saisit sa deuxième chance
Publié le 27 janvier 2022 à 18:33, modifié le 27 janvier 2022 à 18:33
Par: CIMTCHAU
L’ancien des 3L de Rivière-du-Loup, originaire d’Edmundston, Alexandre Soucy avait mis une croix sur le hockey professionnel. Après 15 ans d’attente, il obtient finalement une seconde chance dans une ligue pro aux États-Unis.
«C’est vraiment spécial! Je me retrouvais à Baker-Brook chez moi, et ça n’a même pas pris une demi-journée et on avait une offre. Donc j’étais vraiment surpris, j’avais de la misère à y croire un peu. Mais trois jours plus tard, je suis rendu ici et j’ai déjà trois pratiques de fait, on se pratique pour le match de demain et je suis vraiment excité.», a noté le hockeyeur du Nouveau-Brunswick.
À 34 ans, et avec tout ce qui se passe présentement, Soucy était mûr pour ce défi et il a saisi l’occasion.
«J’étais prêt pour un défi comme ça aussi, veut, veut pas, au canada c’est difficile avec la Covid, donc c’était une deuxième chance et les troisièmes chances ça n’arrivent pas et surtout à mon âge. C’est certain que je ne voulais pas manquer cette opportunité donc j’ai sauté dedans et je ne le regrette pas.», a mentionné le défenseur, content de son choix.
Le hockeyeur d’Edmundston évolue avec le Thunder du Delaware dans la Federal Prospect Hockey League, et ça ressemble à quoi, cette ligue ?
«Tu retrouves un peu de jeunes joueurs, j’ai eu l’expérience de jouer dans la Ligue nord-américaine à Rivière-du-Loup, mais ça se compare pas. Ici, on a des joueurs de la Russie avec des mains terribles, on a des joueurs de 5 pieds 9 pouces et 160 livres mais qui patinent très vite et on a des gars de 6 pieds 4 et 250 livres, donc tu as un bon mix de tout.», a dit Soucy.
Soucy veut que sa situation serve d’exemple et de motivation pour les gens de sa région.
«La partie de hockey c’est plus grand que juste moi avec mes patins sur la glace, c’est tous les gens du Nouveau-Brunswick, les acadiens et les gens du Madawaska. Ils doivent se dire que la vie ce n’est pas toujours ce qu’on pense, il y a tout le temps des portes qui peuvent s’ouvrir à nous et des fois on s’en attend pas mais il s’agit juste d’être prêt.», a noté celui qui a déjà porté l’uniforme des 3L.
Ouais, quand on veut, on peut. Alexandre Soucy en est la preuve.