Héritage 1 : début de saison réussie malgré les imprévus
Publié le 5 juillet 2023 à 15:13, modifié le 6 juillet 2023 à 15:03
Par: Megan Maltais
Le traversier reliant Trois-Pistoles aux Escoumins est officiellement en service depuis le 19 juin. Le début de saison a été difficile pour l’équipage, mais il semblerait que le navire ait finalement le vent dans les voiles.
Retards, bris, imprévus… le début de saison de l’Héritage 1 a été houleux. Après un mois de retard, les traversées entre Trois-Pistoles et Les Escoumins sont officiellement commencées, au plus grand plaisir de l’équipage et de la clientèle.
« Heureusement, c’est derrière nous. On a commencé et les gens sont au rendez-vous, le navire est pratiquement tout le temps plein donc ça c’est bénéfique pour nous. Si la saison continue comme ça jusqu’aux mois de septembre-octobre, on va rattraper le temps perdu », affirme le capitaine et gestionnaire de la Compagnie de Navigation des Basques, Jean-Philippe Rioux.
« La traverse s’est très bien passée. J’ai vu des bélugas et des baleines à bosse. C’était vraiment excitant pour moi », explique une touriste américaine. (Traduit de l’anglais)
Un été occupé
Le capitaine s’attend à un été chargé. Selon lui, les semaines où le bateau est resté à quai ne devraient pas trop affecter la saison. « C’est souvent le mois de mai jusqu’à la mi-juin, souvent on est déficitaire déjà d’avance. C’est sûr que là on va l’être encore plus parce qu’on n’a pas navigué. Mais c’est sûr que ça fait un petit trou dans le budget. »
La clientèle est présente
Le début de saison difficile n’a pas découragé les touristes et les utilisateurs fréquents de l’Héritage 1. La clientèle est toujours au rendez-vous. « On n’a pas un gros navire, Rimouski n’est pas là encore cette année donc on est quand même pas mal tout le temps plein. Il reste environ une à deux places peut-être par voyage, pour nous c’est très acceptable », précise le capitaine, Jean-Philippe Rioux.
Les Pistolois, qui ont démontré par le passé qu’ils tiennent à garder leur service de traversier, espèrent que les complications sont chose du passé.
« En attendant qu’il en arrive d’autre j’espère qu’il n’y en aura pas d’autre », espère un citoyen. « Je ne croirai pas. Peut-être que le début c’était une période plus tranquille tandis que là il y a plus de touristes », explique un autre, qui croit que le début de saison n’a pas affecté l’achalandage.
Jean-Philippe Rioux espère que les feux de forêt sur la Côte-Nord ne décourageront pas les touristes européens, eux qui représentent une bonne partie de la clientèle aux mois de septembre et octobre.