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Hausse majeure des cotisations de Travail sécuritaire NB

Publié le 9 novembre 2018 à 16:23, modifié le 9 novembre 2018 à 16:26

Par: CIMTCHAU

Coup dur pour les entreprises, Travail Sécuritaire Nouveau-Brunswick a annoncé hier que les cotisations des employeurs augmenteront pour une troisième année consécutive. Pour 2019, il s’agit d’une hausse importante de près de 72 %.

Les hausses de cotisation de Travail sécuritaire Nouveau-Brunswick dépassent toutes les attentes. Elles couteront plusieurs milliers de dollars aux entreprises. «Pour une usine comme nous autres, ici, on parle au-dessus d’un quart de millions par année. C’est énorme, c’est une grosse surprise», confie le directeur de l’usine Twin Rivers d’Edmundston, Roland Léger.

Si les chiffres pour les industries impressionnent, l’augmentation fait tout autant mal aux PME. «En deux trois ans ça a pratiquement triplé le montant que je paie à emplois et sécurité au travail. C’est beaucoup, c’est quasiment 25 % de ma profitabilité», affirme le propriétaire de l’Escompte en folie, Mark Lizotte.

Depuis 2014, les réclamations ont doublé pour atteindre 200 millions de dollars annuellement. Des modifications législatives et la création d’un tribunal indépendant sont en partie responsables de cette situation.

«On n’est pas en train de dire que le tribunal indépendant n’est pas nécessaire. Je pense que c’était une bonne décision à l’époque, mais il n’y a pas eu de révision qui a été faite par la suite pour calculer c’est quoi les impacts réels que ça avait sur l’économie», affirme le président de la Chambre de commerce de la région d’Edmundston, Daniel Thériault.

«Nous savons que ces augmentations seront difficiles pour les Néo-Brunswickois et qu’elle ne peuvent pas continuer. Nous demandons votre appuie pour faire apporter les modifications législatives nécessaires», affirme le président et chef de la direction chez Travail sécuritaire NB, Douglas Jones.

En attendant l’intervention du gouvernement, les entrepreneurs ne peuvent qu’encaisser les contrecoups de la hausse.«Partout où j’ai des dépenses de plus, il faut que je coupe ailleurs. Probablement que la place où c’est le plus facile à couper c’est sur les employés», partage M. Lizotte.

«Ça devient le choix des fois entre l’agrandissement ou juste le maintien des affaires et même jusqu’à la fermeture», précise le président de la Chambre de commerce.

L’été dernier le milieu des affaires a formulé 28 recommandations pour la pérennités de Travail sécuritaire NB. Il demande aux élus à Fredericton d’en faire une priorité.