Ceux-ci souhaitent que cette rencontre entre les délégations se termine bien et qu’on puisse trouver une issue aux tensions entre les deux pays.

« C’est absolument absurde qu’en 2022, il y ait une guerre, puis des civiles et tout le monde que je connais peuvent ^mourir juste à cause que lui a décidé », débute Oleksi Pivtorac, Gaspésien Ukrainien.

Au cinquième jour de l’invasion russe qui a poussé plus de 500 000 Ukrainiens à fuir leur pays, la situation est critique. Les menaces de dimanche de Vladimir Poutine visant à déployer le nucléaire a semé l’effroi à travers le monde. Une rencontre avait lieu ce matin au Bélarus entre les délégations dans le but d’établir un cessez-le-feu immédiat. Des négociations suivies de près par les Ukrainiens de Gaspé.

« Chaque matin quand je me lève je prends j’entre en contact avec mes amis et ma famille, puis tout ce que je leur dis en premier le matin c’est que ça fait ma journée qu’ils sont vivants », dit Oleksi Pivtorac.

« Je parle tout le temps au téléphone avec mes amis parce que j’ai mes deux meilleurs amis là-bas », ajoute Galina Darmogray, Gaspésienne Ukrainienne.

La tournure que prend cette guerre dépasse la pensée rationnelle.

« Avec toutes les accusations qu’on a eues, ça s’approche d’un génocide qui va être en sommet dans la cour aux Pays-Bas puisque toutes les institutions hospitalières puis éducatives ont été attaquées. », souligne Oleski Pivtorac.

Les Ukrainiens de Gaspé se retrouvent impuissants pour aider leurs proches.

« Très stressant, parce que mon amie à essayer de sortir de l’Ukraine comme réfugié, puis l’autre amie à rester à Kiev avec les deux enfants », confient Galina Darmogray.

« C’est difficile de regarder un pays qui fait partie de ta personnalité, puis comme je dis à tout le monde, on me pose des questions sur ma famille, mais pour moi tout le monde qui vient en Ukraine, c’est ma famille », dit Oleksi Pivtorac.

Les Ukrainiens n’ont pas confiance en Poutine… mais les deux pays ont tout de même ouvert les discussions.

« C’est une personne qui n’a absolument aucune morale, ce n’est pas une personne de parole, faire confiance à lui c’est la même chose que faire confiance à une rivière au printemps en Gaspésie », lance Oleksi Pivtorac.

« C’est difficile à dire pour l’instant, mais tous on espère que ça va arrêter vites dû à toutes les isolations de la Russie j’espère que ça va finir vite », termine Galina Darmogray.

Tous souhaitent que les négociations qui avaient   lieu aujourd’hui entre la Russie et l’Ukraine apportent des pistes de solutions afin de trouver une issue ce conflit.