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Guerre aux nids-de-poule : un nouvel équipement conçu au Témiscouata

Publié le 23 septembre 2024 à 17:32, modifié le 24 septembre 2024 à 09:21

Par: Catherine Pellerin

Pas facile de colmater les nombreux nids-de-poule sur le réseau routier. Une entreprise de Témiscouata-sur-le-Lac a conçu un nouvel équipement de pavage, qui vise à réparer la chaussée plus efficacement.

 

 

 

 

Remplir d’asphalte des trous avec une pelle est une tâche maintenant moins fréquente dans certaines municipalités qui ont fait l’acquisition de cet équipement de pavage à déversement latéral.

« C’est vraiment pour éviter les travaux manuels, on a tout développé ça pour ne pas être autour de la machine à racler et pelleter », lance Sylvain Pelletier, président de Rapid Industries.

Cette machine, unique au Québec, permet de resurfacer plus rapidement la chaussée, en la recouvrant d’une couche d’asphalte allant de 6 pouces à 6 pieds de largeur. Elle vient simplement se fixer à l’avant d’une chargeuse, par exemple.

« Il y a une vis sans fin pour déverser l’asphalte latéralement. La table d’épandage, c’est une vraie table de paveuse chauffante au propane », explique le président de l’entreprise, qui a élaboré un premier prototype il y a 5 ans. L’appareil peut même servir à étendre du gravier.

« C’est breveté, on a commencé à en vendre aux États-Unis », ajoute Sylvain Pelletier.

Cet équipement permet de poser plus de 50 tonnes d’asphalte par jour. En comparaison, des travailleurs de la voirie, qui le font manuellement, peuvent en appliquer en moyenne 4 tonnes.

« Le ministère des Transports a commencé à faire l’acquisition de quelques machines et, vraiment, tout le monde est emballé de ça, pour la rapidité des travaux et la facilité d’exécution », affirme Sylvain Pelletier.

La Ville de Saint-Antonin est parmi les premières à en avoir fait l’acquisition. Le directeur des travaux publics, Carlos Brousseau, n’avait que de bons commentaires.

« C’est beaucoup plus efficace. À la pelle, on fait des petits endroits à la fois. Malgré qu’on soit limité en largeur quand même, avec cette machine, on fait des surfaces beaucoup plus uniformes, plus homogènes. »

L’objectif n’est aucunement de remplacer les imposantes machines d’entreprises de pavage. L’idée était plutôt de concevoir un outil pour les municipalités qui peinent à réparer leurs routes en piètre état. L’équipement se vend environ 120 000 $.