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Grève du front commun: Journée perturbée dans les écoles et les hôpitaux

Publié le 6 novembre 2023 à 17:34, modifié le 7 novembre 2023 à 13:37

Par: Allyson Dubé

Comme partout au Québec, nos régions ont été touchées par cette première journée de grève du front commun.  Les écoles et services de garde étaient fermés ce matin. Les horaires dans les établissements de santé ont aussi été perturbés. Trois autres journées de grève ont déjà été annoncées, soit une grève de 72 heures dans deux semaines, à moins qu’un terrain d’entente soit trouvé avant.

Les travailleurs de la santé et de l’éducation font front commun. Pour cette première journée de grève qui touchait toutes nos régions, tout le monde était dehors.

Tous avaient une idée en tête; se faire entendre, que ce soit dans Charlevoix, dans les Basques ou encore à Rivière-du-Loup.

« Si pour le gouvernement ce n’est pas important ce qu’on fait, les gens vont aller faire autre chose ailleurs », a commenté Monique Brassard, présidente du Syndicat des enseignants de Charlevoix.

«On paye de l’impôt, c’est notre service public, c’est l’éducation, c’est la santé et on a besoin de ses services là », de dire Natacha Blanchet, présidente du Syndicat de l’enseignement du Grand-Portage.

Outre les affiches vertes du syndicat, certains avaient concocté leur propre message.

 

« Ici on est passé à 10,3 % pour 5 ans, c’est tout ce qu’on mérite aux yeux du gouvernement. C’est absolument dégueulasse. On nous dit qu’on était des anges gardiens, qu’on sauvait pendant la pandémie », expliquait un enseignant.

Un peu plus haut sur la rue Saint-Pierre, d’autres employés de l’éducation faisaient du piquetage ce matin.

« On veut être payé à notre juste valeur », a dit une autre travailleuse de l’école primaire.

Vers 10h30, les parents pouvaient aller porter leur jeune du primaire à l’école. Pas besoin de se déplacer très loin en ville pour constater qu’il n’y a pas juste les travailleurs du système scolaire en grève, mais aussi, les travailleurs de la santé.

«On parle de salaire, d’assurance de fonds de retraite et de droits parentaux. Quand c’est à nous de passer à la caisse, y’a pu rien », a clamé Annie Hudon, présidente du Syndicat de CSN du Bas-Saint-Laurent.

Les secteurs de la santé et de l’éducation vont débrayer encore les 21, 22 et 23 novembre.

«Ça a plus de poids et justement on est tous ensemble pour que ça dérange », expliquait-elle.

« Ça ne peut plus continuer comme cela. On l’entend tous les jours que ça ne va pas bien en santé, en éducation. On est rendu là, monsieur Legault », a manifesté Sylvain Gravel, vice-président du Syndicat des travailleurs du CIUSSS affilié à la CSN.