Le groupe se dit pris en otage et explique avoir vécu la pire St-Jean-Baptiste depuis plus de 20 ans, en raison de la grève qui s’est tenue les 21 et 22 juin.

Plus précisément, ils sont 5 à avoir signé, soit le Président Hôtel Cap aux Pierres, Guy Rousset, et la Directrice générale l’Hôtel, le Co-Propriétaire du Vergers Pedneault, la Propriétaire Boulangerie Bouchard et une représentante des membres de Tourisme Isle-aux-Coudres, Noëlle-Ange Harvey.

Ces acteurs économiques déplorent la mauvaise foi du gouvernement dans les négociations avec les employés de la STQ. Ils affirment que de plus en plus de clients annulent leur réservation sur l’ile en raison du préavis de grève déposé par les syndiqués pour une semaine complète durant les vacances de la construction.

Ils demandent l’aide du politicien, mais surtout de l’ancien homme d’affaires en lui rappelant comment un transporteur peut être vital pour une région.

« Monsieur le Premier Ministre, sans votre appui, sans votre accord, ce dossier de relation de travail n’avancera pas. Votre soutien à l’économie de nos régions est aussi fondamental, que celui d’un transporteur aérien pour les Iles éloignées des Antilles qu’il relie », peut-on lire dans la lettre.

Le groupe explique que la situation est primordiale, alors que la vitalité de l’ile en dépend.

« La publicité négative que ce conflit génère suscite une inquiétude palpable pour L’Isle-aux-Coudres et ses insulaires, ses travailleurs, les touristes, les clients et les fournisseurs. Cette situation est catastrophique pour une population qui, non seulement, dépend du tourisme, mais qui a aussi besoin d’un lien fiable entre le continent et L’Isle-aux-Coudres pour assurer sa sécurité et celle de ses visiteurs. »

Les acteurs terminent la lettre en demandant au premier ministre une vraie solution rapide à ce conflit de travail.