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Grève au Nouveau-Brunswick : des parents comptent boycotter l’école en ligne dès lundi

Publié le 12 novembre 2021 à 17:27, modifié le 12 novembre 2021 à 17:54

Par: Catherine Pellerin

Les négociations ont repris au Nouveau-Brunswick, entre le gouvernement Higgs et  les syndicats de la fonction publique. Alors que la grève se poursuit, des milliers de parents se mobilisent pour exiger le retour de l’école en classe. Un appel au boycottage des cours en ligne est lancé dès lundi.

 

 

 

Les écoles sont fermées depuis le 29 octobre. Plusieurs en ont assez de l’enseignement à distance, une solution qui ne devrait pas être utilisée selon eux, dans le cadre de l’actuel conflit avec les travailleurs de la fonction publique.

« C’est notre gouvernement qui impose ça sur nos enfants. Ce n’est juste pas acceptable », lance Sylvain Laviolette, de Grand-Sault.

Ce papa refuse d’imposer encore à ses deux enfants, Samuel et Mila, de s’assoir devant un écran, toute la journée.

« Les enfants ne comprennent vraiment pas, ils sont frustrés, ils sont tannés, écœurés. Ils ne veulent pas faire l’école en ligne et je ne les oblige pas de faire l’école en ligne. On leur a fait des projets d’école nous-mêmes pour qu’ils puissent continuer leur apprentissage. »

 

Plusieurs parents de la province, qui se sentent pris en otage, risquent de l’imiter, dès la semaine prochaine.

« Dès lundi, on déconnecte à la maison », affirme Mélissa Daigle-Richard, la maman qui est l’instigatrice du groupe Facebook «Après le 12 novembre…. NON à l’école Virtuelle ».

Le mouvement qu’elle a lancé prend de l’ampleur. La page compte plus de 2 000 membres. De nombreuses familles et des écoles ont envoyé des lettres au premier ministre Higgs.

Tous l’ont constaté : l’apprentissage en ligne a des effets directs sur les résultats scolaires et sur la santé mentale des jeunes. Un message clair est donc lancé au gouvernement :  les enfants ne doivent pas en payer le prix.

« Peu importe qui a raison, que ce soit les membres des syndicats, que ce soit le gouvernement, ça leur appartient à eux autres. Nous, ce qui nous appartient, c’est le bien-être de notre futur, qui sont nos enfants », explique M. Laviolette.