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Un motoneigiste perd la vie à Notre-Dame-de-Lourdes

Publié le 16 janvier 2019 à 08:35, modifié le 17 janvier 2019 à 10:24

Par: CIMTCHAU

Un motoneigiste a perdu la vie la nuit dernière dans la région de Notre-Dame-de-Lourdes au Nouveau-Brunswick. La victime est un homme dans la soixantaine originaire de Sainte-Anne-de-Madawaska.

L’individu circulait sur le sentier 19 lorsqu’il est tombé dans un ravin d’une vingtaine de pieds. L’incident s’est produit sur une section droite du sentier 19. «Il aurait peut-être perdu le contrôle, ou il aurait eu un malaise, on ne sait pas les causes exactes, mais il est rentré dans un ravin», partage le caporal Tony Dunphy de la GRC.

Les autorités ont été alertées un peu après 22 h 30 par un autre motoneigiste qui a contacté les secours dans une résidence du chemin Grande Rivière.

Les pompiers de Saint-Léonard ont d’abord été demandés sur les lieux. L’aide de la brigade de Van Buren au Maine a immédiatement été demandée puisqu’elle possède les équipements nécessaires pour effectuer un sauvetage en forêt.

La victime se trouvait à environ 5 kilomètres de la route la plus près. Un peu plus d’une heure s’est écoulée entre l’appel au 911 et le moment le transport en ambulance du motoneigiste.

Deuxième accident mortel cette semaine

Il s’agit du deuxième accident de motoneige mortel à survenir au Nouveau-Brunswick cette semaine. L’autre s’est produit dans la région de Woodstock en fin de semaine dernière. Ces deux incidents rappellent l’importance de faire preuve de prudence sur les sentiers de motoneige.

«Même en sentier balisé, il y a tout le temps un risque, un sentier peut être super beau un moment donné dans la journée et un moment l’être moins. On est toujours en nature», affirme le secrétaire du Club des Motoneigistes Du Nord, Jean-René Francoeur.

Dans ce cas-ci, les motoneigistes circulaient à deux ce qui a permis à l’un d’entre eux d’aller chercher les secours.  «C’est toujours une bonne chose d’avoir quelqu’un d’autre avec nous. Si on a un malaise ou si on a un problème. Ça peut être mécanique, ça peut être comme cet accident-là, au moins il y a qui peut venir le chercher», précise le caporal Dunphy.