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Grande-Vallée : Fermeture du bureau de la faune dès novembre

Publié le 9 juillet 2024 à 15:36, modifié le 9 juillet 2024 à 15:51

Par: Maissem Sahraoui

La société immobilière du Québec a annoncé mettre fin au bail du bureau de la faune de Grande-Vallée dès le mois de novembre. Le maire de la municipalité juge la situation comme étant inacceptable.

Dans le passé, Grande-Vallée était dotée d’une dizaine d’agents de la faune. La municipalité doit maintenant appeler en renfort les agents de la ville de Gaspé lors de la saison de la chasse et de la pêche. Aujourd’hui, le bureau de la faune voit son bail se terminer en novembre prochain par la société immobilière du Québec.

« Faque en mettant fin au bail, on n’a plus de bâtiment, j’ai plus d’agents de la faune. Moi, la conclusion que j’en tire c’est que l’on ferme le bureau comme tel. Ce sont encore des pertes d’emploi qu’on n’a plus dans notre région. On n’a plus d’agents de la faune pour faire de la formation auprès des jeunes, pour faire de l’éducation, pour faire de la prévention également », explique Noël Richard, maire de Grande-Vallée.

Selon les informations du ministère reçu par le maire, un manque de main-d’œuvre à l’échelle de la province serait à l’origine de cette problématique.

« Moi je trouve que c’est inacceptable actuellement que l’on fasse ça. Donc ça nous prend des agents de la faune qui soient sur place pour être capables de faire de la prévention de façon régulière et annuelle également », ajoute le maire.

Le député, Stéphane Sainte-Croix et le préfet de la MRC Côté-de-Gaspé, Daniel Côté, travaillent également sur le dossier. Une correspondance a été envoyée au ministère de l’Environnement afin d’obtenir une réponse.

« On demande au ministre Charrette de renverser la décision, de maintenir le bureau en place et de mettre les effectifs qu’il faut pour donner un service à la population. On est un secteur où il a beaucoup de chasse et de pêche sur le territoire. Donc, on se doit d’avoir des agents de la faune sur place », indique Noël Richard.

Nous avons tenté de contacter le ministère de l’Environnement, mais sans réponse.