Le maire de Grande-Rivière se retrouve devant une impasse. Le projet pour moderniser l’infrastructure portuaire, nécessitant notamment une grue-portique de 60 tonnes, ainsi qu’une rampe adaptée sur le site, n’est toujours pas admissible au programme du Fonds des pêches du Québec.

« Le Quai appartient au fédéral, donc c’est un peu le fédéral qui nous demande une étude environnementale, mais le gouvernement du Canada, n’a pas de programme et n’a pas de moyen financier, pour être en mesure qu’on puisse procéder », précise le maire de Grande Rivière Gino Cyr.

La municipalité, la gestion du Port de Grande-Rivière et les pêcheurs n’entendent pas baisser les bras.

« Ici c’est le port le plus gros dans l’Est-du-Québec en débarquement monétaire, il est temps que ça bouge. » , insiste Jean-Pierre Beaudin , responsable du port.

Des actions sont prises pour faire avancer le projet, notamment auprès du ministre québécois des Pêcheries, André Lamontagne.

« Il a interpellé aussi des ministres du Canada pour échanger, pour trouver une solution, pour s’assurer que les deux gouvernements puissent se mettre ensemble pour l’investissement nécessaire, pour accompagner le 500 milles déjà amassé dans le milieu.», explique le maire de la ville.

L’équipement est rendu dangereux pour les bateaux selon le responsable portuaire.

« Le premier trailer qui a été faite c’était moi et mon beau-frère, dans les années 80. Il faut qu’on aille notre travel lift, parce que ça va barder, ici notre trailer est désuet, les gars qui monte les bateaux moi et mon beau-frère on commence à craindre d’en échapper un », selon Jean-Pierre Beaudin.

La ville et le ministre Lamontagne espèrent qu’Ottawa réalisera que c’est un projet innovant, qui respecte l’environnement et qui mérite donc d’être financé.

« Il considère que le fait de grossir les bateaux et de permettre au bateau d’être plus performant, fait en sorte qu’il y a de l’innovation en arrière de ça. À ce niveau l’à je vous dirais qu’on met beaucoup d’emphase sur cette partie l’a.», affirme Gino Cyr.

Interpellé sur la question, le cabinet de la ministre Le Bouthillier, n’était pas disponible pour répondre à notre appel.

La municipalité et l’administration de la zone portuaire de Grande Rivière, demeure en mode solution, en attente d’une réponse positive du Gouvernement fédérale.