Simon Dion-Viens prendra le départ du prestigieux Grand Prix de Trois-Rivières dimanche en Nascar Pinty’s, aux côtés de grands pilotes.

«C’est vraiment la course d’exception au canada, cet été, bien sûr, en plus il s’ajoute Jacques Villeneuve à nous cette année, un gars qui a gagné un championnat du monde en F1 et qui a gagné les 500 milles d’Indianapolis, de courser avec ça va être le fun, j’ai déjà coursé contre lui par le passé mais y a avoir pas mal de calibre en fin de semaine.»

Pas question pour le coureur du Kamouraska de se laisser intimider par ces grands noms.

«Que ce soit lui ou que ce soit un autre, je les traite comme tout autre compétiteurs, et si je suis capable j’essaie de mettre les pieds en avant, c’est certain.»

La clé pour connaître du succès sur cette piste urbaine à Trois-Rivières, c’est d’éviter les collisions.

«De garder le nez de la voiture propre, et d’essayer d’éviter les accrochages, pas trop brasser non plus et d’être là en fin de course, c’est vraiment ça, de ménager les pneus, de mélanger les freins, il annonce chaud en fin de semaine et les freins ces cruciales à Trois-Rivières.»

Dion-Viens n’a cependant pas encore eu la chance de voir et piloter sa voiture #37 qu’il utilisera ce week-end.

«Je me prépare comme je peux, je fais du simulateur de course, je regarde des vidéos, j’ai regardé des courses des années passées, côté pilotage toutes les voitures finissent par se ressembler, les ajustements vont surement être différent un petit peu. J’ai hâte de voir si je vais avoir un bon bolide ou non, c’est vraiment samedi matin dans les pratiques qu’on va voir comment ça va se passer.»

Ce rendez-vous annuel en Mauricie est une grande réunion d’amateurs de course automobile.

«Chaque année c’est l’événement par excellence à Trois-Rivières. Il y a du monde, mes commanditaires sont là, c’est la course en Nascar Pinty’s qui a le plus de participants dans l’année, on se prépare bien et je pense qu’on va avoir une bonne fin de semaine. Avec près de 30 voitures sur la piste du calibre comme il y aura, le top 5 est accessible mais va falloir travailler pas mal, c’est sûr!»