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Gouvernement de la CAQ : les attentes de Rivière-du-Loup

Publié le 3 octobre 2018 à 17:29, modifié le 3 octobre 2018 à 22:28

Par: CIMTCHAU

Au surlendemain des élections provinciales, les attentes sont nombreuses envers le nouveau gouvernement de la Coalition Avenir Québec. Dans Rivière-du-Loup-Témiscouata, les élus tendent la main à Denis Tardif pour assurer la transition.

Les municipalités entre autres attendent des réponses de Québec pour certains projets. On sait qu’il y a toujours une période de flottement lors de l’élection d’un nouveau gouvernement. Des élus souhaitent que les démarches entamées suivent leur cours.

La mairesse de Rivière-du-Loup veut travailler de pair avec le nouveau député. Le dossier du Carrefour maritime doit demeurer une priorité.

« Il nous reste une chose à avoir, c’est le permis d’occupation. On va avoir besoin de l’appui de M. Tardif dans ce dossier-là », fait valoir la mairesse.

L’augmentation de la capacité des étangs aérés doit également être priorisée.

« On travaille ce dossier depuis 4 ans. Il est déposé depuis le mois de mai avec toutes les réponses aux questions. On n’a eu aucun retour encore puis on est rendu en octobre. Donc là, faut que ça bouge », ajoute Mme Vignet.

Sylvie Vignet n’est pas la seule à avoir des attentes. Le préfet de la MRC de Rivière-du-Loup est convaincu que le nouvel élu et son chef François Legault vont saisir à quel point la filière éolienne est rentable pour la région.

« Un comptable qui sait compter va voir qu’il y a pratiquement une différence de 4¢ », explique Michel Lagacé, en parlant des revenus générés par le parc éolien de Nicolas-Riou, comparativement à d’autres projets. Le gouvernement de M. Legault, quand il va y aller justement de nouveaux projets pour aller chercher davantage de production d’électricité, bien étant donné qu’il sait compter, bien il va choisir la filière éolienne », lance le préfet.

Le soir de son élection, Denis Tardif a promis de s’attaquer à des dossiers tels que la santé et la gouvernance. Mais, pour la Chambre de commerce de la MRC de Rivière-du-Loup, il ne faudrait surtout pas oublier les défis de recrutement de main-d’œuvre.

« C’est vraiment un élément qui est important, on n’a pas le choix, on est rendu-là. Ça devient quasiment une crise. Nos entreprises ne peuvent pas se développer. Aussi, c’est toute la question de l’immigration. Trouver une solution rapide pour qu’ils puissent venir ici rapidement et trouver des permis de travail », souligne la présidente de la Chambre de commerce Frédérique Guignard.

Des rencontres avec le nouveau député sont à venir avec les élus locaux au cours des prochaines semaines.