Au Centre de services scolaire du Fleuve-et-des-Lacs, deux agentes de développement ont quitté leur poste. La recherche de candidatures a été suspendue en raison du gel. Le rôle de ces agents est entre autres d’analyser les besoins de formation des entreprises et développer des activités reliées à la prévention de la violence et de la toxicomanie. Un des deux postes laissés vacants était permanent.

Le gel d’embauche décrété par Québec vise à respecter les budgets en cours. Ce qui veut dire qu’une personne ayant un rôle dont le service n’est pas direct à l’élève qui quitte pour un congé de maternité, une retraite ou une invalidité ne pourra être remplacée qu’à l’interne. D’autres postes pourraient être touchés, ce qui est une mauvaise nouvelle pour le président de la Fédération des professionnelles et professionnels de l’éducation du Québec.

« Ben on a reçu ça comme un coup dans le front parce que nous, on considère que chacun des emplois est important dans l’écosystème. Il n’y a pas d’emploi moins important, puis que pour que la machine tourne en rond comme il faut, chacun des emplois est essentiel », affirme le président de la Fédération des professionnelles et professionnels de l’éducation du Québec, Jacques Landry.