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Garder le sourire malgré la maladie qui s’acharne

Publié le 21 août 2020 à 16:19, modifié le 21 août 2020 à 16:19

Par: CIMTCHAU

Véritable leçon de courage de la part d’un adolescent de Saint-Pascal. Adam Landry est atteint d’une maladie dégénérative en plus d’avoir souffert d’un cancer. Malgré tout, il trouve le moyen de garder le sourire.

Du haut de ses 12 ans, Adam est un guerrier de la maladie. Il est aux prises avec la dystrophie musculaire de Duchenne depuis sa naissance et a arrêté de marcher à six ans.

 « C’est une maladie qui est dégénérative qui , au fil des années, ralentit ses muscles. C’est pourquoi il a besoin d’un fauteuil roulant. »

Ce n’était que la première épreuve. Il s’est fait amputer une jambe en mars 2018 en raison d’un cancer de l’os qui gagnait du terrain. La famille pensait avoir un répit, mais voilà que des métastases sont apparues sur un poumon cet été, en lien direct avec le cancer qu’il pensait avoir vaincu. Craignant une récidive, il a dû se faire opérer la semaine dernière à Québec. Heureusement, les pronostics sont encourageants.

 « Adam a fait ça comme un pro. On est resté seulement trois jours aux soins intensifs. Il se rétablit au-delà de leurs espérances. »

Le jeune homme, qui veut devenir youtuber, a un moral d’acier. Il trouve le moyen de sourire malgré la maladie qui semble s’acharner sur lui.

 « Il aime la vie malgré l’adversité.C’est un combattant. Un combattant souriant. »

Questionné à savoir s’il y avait déjà eu le goût d’abandonner, il admet que les séances de chimiothérapie ont été difficiles pour lui. Mais Adam trouve le moyen de trouver du positif sur une base quotidienne.

«Chaque jour est une nouvelle page. Je ne vais jamais lâcher. Il y a plein de belles choses dans la vie. »

L’une de ces belles choses est sa passion pour le tricolore. Il rêve d’ailleurs d’assister à une partie des Canadiens au Centre Bell, lui qui n’a jamais mis les pieds à Montréal.

Et il donne la force à ses parents de continuer à se battre.

 « Les gens nous disent « mon Dieu vous êtes courageux ». Mais je pense que n’importe quel parent ferait la même chose. Ce n’est pas du courage c’est de l’instinct de survie. »

Les sacrifices sont nombreux. Ann a dû mettre sa carrière en veilleuse à quelques reprises pour s’occuper de son fils. La campagne de sociofinancement « Pour la famille d’Adam! » a été créée sur la plateforme Go Found me par des amis pour leur donner un peu d’oxygène.

 « C’est sûr que l’argent ne fait pas le bonheur, mais ça prend des sous pour vivre. La vie continue. On s’est endetté beaucoup et là j’aimerais pouvoir rester avec Adam et prendre soin de lui. »

Elle explique que les programmes gouvernementaux ne permettent pas aux parents de demeurer auprès de leurs enfants à temps plein.

« On voit des milliards accordés à la PCU qui vient d’être reportée tandis que nous, on n’a pas grand-chose. »