Voici le tout nouveau joujou de la garde côtière auxiliaire de Cap-à-l’Aigle.

Pour l’équipe composée maintenant de 17 bénévoles, c’est exactement un bateau adapté pour répondre aux besoins dans cette section du fleuve. L’équipe a réduit ses temps de déplacement.

« Je vous dirais qu’on gagne un bon 20 minutes au total comparativement avec des bateaux ordinaires. C’est un bateau rapide qui est stable et ainsi on est capable d’aller plus vite dans des conditions plus difficiles », explique leur commandant, François Désy.

L’équipe voit également une différence au point de vue sécurité.

« Le fait qu’il soit aussi fermé, ça fait beaucoup de différence lors de conditions de nuit, de froid ou de pluie. Ça facilite beaucoup nos manœuvres », poursuit l’homme.

D’ailleurs, les membres de l’unité n’ont pas chômé depuis le début de la saison. Ils ont fait face jusqu’à présent à un échouement et six remorquages. Deux des interventions réalisées auraient pu avoir des conséquences, sans leur assistance.

« On a eu à faire plusieurs remorquages de nuit dans des conditions de brouillard et de mer assez agitées. Lors de la fin d’une intervention, une mère de la famille nous a dit que son fils avait peur et qu’il avait hâte de savoir quand il serait en sécurité », rapporte M. Désy.

L’unité sensibilise également la relève en prévention. De beaux souvenirs ont été créés dernièrement avec les jeunes du camp Le Manoir. L’un d’entre eux a été marqué par sa visite.

« Le jeune a déclaré que c’était le plus beau jour de sa vie. C’est extraordinaire pour nous d’entendre ça. On l’a rendu heureux en lui faisant découvrir nos équipements », raconte le chef de l’unité.

D’ailleurs, elle prévoit réaliser une tournée des écoles pour parler de prévention ce printemps. Satisfait du travail du service, le maire de la Malbaie estime que l’unité 26 sera de plus en plus utile dans les années à venir.

« Avec le kayak de mer qui se développe du côté du parc du pélican, je pense que vous allez avoir de plus en plus de travail et on a besoin de vous », a dit Michel Couturier s’adressant à certains membres de l’équipe basée à Cap-à-l’Aigle.

Pour le maintien de leurs opérations et celui du bateau, les responsables ont fait appel dans les derniers mois aux Charlevoisiens. Leur campagne de sociofinancement se déroule bien. Il ne manque que 3000 pour atteindre leur objectif de 30 000$.