Le document de 102 pages disponible sur le site web de l’institut définit entre autres les axes de recherche du futur centre scientifique. La gestion durable des ressources, les pratiques industrielles innovantes en contexte rural,  la santé, la sécurité, le bien-être dans les espaces ruraux, la vitalité des communautés rurales et l’innovation sociale sont nommés.

« Ces grands axes scientifiques permettent de répondre aux enjeux prioritaires qui ont également émanés de cette consultation, soit à la reconnaissance et la mise en valeur de la multifonctionnalité des espaces, des territoires et des activités ; la compréhension des inter connectivités des systèmes, des réseaux et des communautés; ainsi qu’à la gestion intégrée des services et des territoires », peut-on lire.

Ces travaux exposent également les retombées du projet à l’échelle provinciale et nationale. Ils justifient aussi le choix de la région de Charlevoix comme partenaire pour le projet.

« Le caractère rural de Charlevoix est aussi vrai que la région demeure bien connectée avec les plus grands centres, et cette double situation en fait pour l’INRS un territoire privilégié pour la recherche sur les ruralités durables au Québec », est-il écrit.

D’ailleurs, l’organisation confirme que des discussions avec le Cégep de Jonquière sont en cours pour une collaboration avec le Centre d’études collégiales en Charlevoix.  L’INRS demande aussi à Québec de financer l’ajout de 21 postes de professeurs à compter de l’an 1, soit un investissement potentiel de 4,4 M$ pour le gouvernement. Autre point également abordé, qui était toujours inconnue, les potentiels sites du futur centre.

« On est en discussion avec les gens de l’INRS pour trouver le meilleur site. Il y a le secteur du stationnement de l’ancien hôpital ou encore Maison Mère. On détermine présentement le meilleur scénario possible », confirme le maire de Baie-Saint-Paul, Michael Pilote.

L’échéancier est toujours à définir. Le gouvernement du Québec a entre les mains l’étude d’opportunité. À la suite de l’examen de ces travaux, le financement pourra être accordé et les prochaines étapes du projet seront entamées pour l’implantation du centre dans Charlevoix.