Les questions des citoyens étaient nombreuses lors des rencontres publiques. Difficile d’en convaincre plusieurs, malgré les efforts des élus pour expliquer les enjeux municipaux. « Le fait qu’on perde beaucoup de représentativité c’est vraiment l’enjeu qui s’est dégagé qu’on n’avait peut-être pas très bien anticipé », explique la mairesse de St-Denis-de-la-Bouteillerie, Nicole Généreux.

« C’est aussi toute la question de fierté, ce qu’on a découvert c’est qu’on a des gens qui sont très fiers, on s’appelle rivelois et ça demandait un travail préparatoire important pour expliquer le pourquoi d’une fusion comme celle-là », ajoute le maire de Rivière-Ouelle, Louis-George Simard.

Trois municipalités ont préféré voir les autres options et se retirer de l’étude. Une éventuelle fusion entre ces petites localités n’est pas exclue. « Présentement on a une administration conjointe avec St-Pacôme et Saint-Denis. Déjà on a fait un bout de chemin, mais ça reste quand même des défis importants », mentionne le maire de Rivière-Ouelle.

« Il y a d’autres options. L’idée du regroupement qu’on a en ce moment de partager nos services et de partager notre direction avec St-Denis et St-Pacôme en est une, on est en train de la tester », affirme Nicole Généreux.

La Ville de La Pocatière, St-Onésime-d’Ixworth, Ste-Anne-de-la-Pocatière et St-Roch-des-Aulnaies restent convaincues que c’est la meilleure option pour le futur et continueront d’avancer ensemble. « Nous on est motivé, puis on va continuer d’aller de l’avant avec notre projet, les gens vont nous regarder aller », confirme le porte-parole du regroupement et maire de Ste-Anne-de-la-Pocatière, Jean-François Pelletier.

La mairesse de St-Denis-de-la-Bouteillerie souligne la bonne collaboration et les bonnes discussions entre les sept municipalités. « Je les encourage à poursuivre. Il y a certainement un désavantage à travailler en grand nombre ».

Le porte-parole du regroupement ne cache pas sa déception de voir ces municipalités se désister. « On a tous les mêmes défis, les mêmes craintes, il faut voir un peu en avant de nous. Nous on le voyait, mais le message n’a pas passé égal dans toutes les municipalités. Ils vont rester voisins et on va continuer à s’échanger des services », assure Jean-François Pelletier.

L’étape 3 de l’étude du projet de fusion sera présentée aux citoyens éventuellement.