« De ma connaissance,  ça fait 19 ans que je suis au régiment et c’est la première fois qu’on fait des démonstrations avec de la pyrotechnie et des balles à blanc en plein cœur d’un milieu urbain, » affirme lesergent Simon Lévesque

Pénurie de main-d’œuvre oblige, les Forces armées sortent l’artillerie lourde pour se faire remarquer et se démarquer.

« C’est accrocheur. On voit ça à la télé, mais on le voit jamais en vrai » dit le sergent Simon Lévesque.

« Faut savoir tirer notre épingle du jeu, » ajoute-t-il.

L’événement hors de l’ordinaire a nécessité beaucoup de planification.

« On est allé faire de la porte à porte en arrière dans le quartier résidentiel pour être sûr que les gens soient avisés on a communiqué avec la Ville, la Sureté du Québec, » fait remarquer la capitaine Jessica Martel.

Les Forces armées ont plusieurs atouts pour séduire les étudiants; comme celui de payer la moitié des frais de scolarité, et ce, peu importe le domaine d’étude.

Les femmes sont toujours en minorité, quoiqu’à ce chapitre, le Bas-Saint-Laurent se démarque.

« Ici, au Bas-Saint-Laurent, on a quand même un meilleur pourcentage dans les forces. Les forces en générale sont à 16% pis nous on est à 20%,» indique la capitaine Jessica Martel

Reste à voir si cette démonstration publique aura su en convaincre plusieurs de s’engager dans l’armée.