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Frontières du Nouveau-Brunswick fermées : Des citoyens marchent pour l’assouplissement des mesures

Publié le 31 mai 2020 à 17:06, modifié le 1 juin 2020 à 15:02

Par: CIMTCHAU

Plus d’une quarantaine de personnes ont pris part, dimanche après-midi, à la Marche de solidarité interprovinciale qui se tenait à la frontière entre le Nouveau-Brunswick et le Québec, au Témiscouata.

Les participants réclament un assouplissement des mesures régissant les déplacements entre les deux secteurs.

« Ils vont probablement ouvrir les frontières canado-américaines le 21 juin. On trouve ça un peu injuste et illogique qu’ils gardent les frontières de notre propre pays fermées » soulève Fanny Beaulieu Levesque, coorganisatrice de la marche.

Le thème de la famille est au cœur de la discussion, selon la dame qui habite le Québec depuis maintenant 10 ans, mais qui est née au Nouveau-Brunswick. Plusieurs personnes présentes lors du rassemblement, qui s’est fait dans les règles de la distanciation, affirmaient d’ailleurs marcher en l’honneur de leurs proches qu’ils ne peuvent plus voir en raison de la fermeture des frontières.

C’est le cas de cette dame de Rivière-du-Loup, dont les deux petits-fils sont séparés depuis le début de la crise. L’un des jeunes frères habite au Québec, l’autre au Nouveau-Brunswick.

« Je marche pour mes petits-fils. Ma fille est décédée il y a deux ans. Je lui ai promis que les deux enfants allaient se voir. Mais depuis le début [les deux garçons] ne peuvent pas [le faire] », explique-t-elle.

La marche s’est déroulée uniquement du côté du Québec, puisque celle qui était organisée simultanément de l’autre côté au Nouveau-Brunswick a dû être annulée, afin de suivre les restrictions établies dans la province. Quelques Néo-Brunswickois se sont tout de même présentés, afin d’offrir leur soutien.

« Ce qui se passe en ce moment, on le vit tous ensemble. Le virus, il est là pour rester longtemps. On ne pourra pas s’en débarrasser comme on pense. Pourquoi ne pas apprendre à vivre avec, au lieu d’apprendre à vivre isolé du monde? » conclut la coorganisatrice.