Justin St-Pierre, qui a officié plus de 1200 matchs en LNH, a toujours nourri la volonté de partager son expérience et de transmettre ses compétences aux jeunes officiels.

« S’impliquer dans l’arbitrage au Québec et donner aux suivants étaient des projets qui animaient Justin après sa carrière », explique le co-fondateur Mathieu Caron.

Mathieu Caron précise que la vocation de l’école est née d’un désir commun de transmettre leur expertise.

« Justin préparait sa préretraite en se concentrant sur sa passion pour la formation des officiels. Au Saguenay, il a invité ses confrères de la LNH à venir donner des conférences », raconte le co-fondateur.

L’École d’arbitrage Justin St-Pierre a été fondée en 2018 au Saguenay. Grâce à un partenariat solide avec Hockey Québec, l’école a pu étendre ses activités à travers la province, en particulier dans les régions en manque de ressources.

« Cette année, nous avons eu un taux de recrutement exceptionnel, au point que nous avons dû refuser des candidats en raison du nombre limité de matchs », souligne Mathieu Caron.

Ce succès est d’autant plus remarquable que, comme il le précise, la situation n’est pas la même partout : « Certaines régions, comme le Bas-Saint-Laurent, ont plus de mal à recruter et à retenir des officiels. C’est pour cette raison que Hockey Québec nous a approchés pour venir y offrir une formation. »

L’École d’arbitrage Justin St-Pierre s’adresse aussi bien aux arbitres débutants qu’aux plus expérimentés. L’objectif est de combler le besoin croissant de nouveaux officiels tout en maintenant un niveau élevé de professionnalisme dans les ligues locales.

« Il n’y a pas d’âge pour commencer à arbitrer », précise Mathieu Caron. « Nous accueillons tout le monde qui a envie de s’impliquer, que ce soit un jeune qui commence ou un adulte qui souhaite se perfectionner. »

Le passage de l’équipe de Justin St-Pierre à Trois-Pistoles a permis de recruter plus d’une douzaine de nouveaux officiels et de certifier plusieurs autres, un véritable succès pour cette clinique. Mathieu Caron espère pouvoir continuer à étendre ce modèle à d’autres régions qui rencontrent des difficultés similaires.

« Nous voulons vraiment ouvrir la porte à ces régions et leur offrir la possibilité d’accueillir de petites écoles d’arbitrage pour former de nouveaux officiers et assurer une meilleure rétention » conclut le co-fondateur.