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Frais de scolarité : Les étudiants internationaux paieront moins cher dès 2023

Publié le 20 mai 2022 à 17:44, modifié le 20 mai 2022 à 17:47

Par: CIMTCHAU

Les étudiants internationaux à l’extérieur de Montréal pourront bénéficier de frais scolaires plus abordables dès l’an prochain. Québec en a fait l’annonce jeudi alors que 80 millions de dollars seront injectés dans ce programme.

 

À titre d’exemple, le coût moyen annuel pour une étudiante ou un étudiant étranger sans exemption s’élève à près de 17 000 $ au niveau collégial et à quelque 24 000 $ au premier cycle universitaire. Avec cette nouvelle mesure, les étudiants de l’étranger paieront les frais d’un étudiant québécois, soit environ 200 $ pour une session au collégial et environ 3000 $ pour une session universitaire.

Pour Yaya Boubabar Traoré, un étudiant étranger provenant du Mali qui étudie présentement au Cégep de Rivière-du-Loup, recevoir cette nouvelle est un véritable soulagement, lui qui souhaite poursuivre à l’université pour devenir expert-comptable.

« Je n’étais pas au courant de ça, mais c’est sûr que je suis très content. C’est une bonne nouvelle alors que moi ça me coûte très cher pour étudier ici, soir 7000 $ par session. Je vois ça comme une opportunité  pour moi d’aller découvrir ce que l’université peut m’offrir dans le domaine que j’aime », explique-t-il.

« C’est vraiment une bonne nouvelle, je suis content de cette décision puisque c’est difficile pour nous les étudiants au niveau financier », affirme pour sa part Ismaël Renaud, un étudiant d’originaire Française.

« Je trouve que c’est une très bonne idée de réduire les coûts des formations parce que ça permet à plus d’étudiants de pouvoir venir faire des études ici », explique Aloïs Gaillard, une étudiante originaire également de la France.

Bonne nouvelle

Cette dernière soulève toutefois un point important, soit après les études alors qu’il est difficile pour ces étudiants d’avoir un visa de travail en plus de faire face à un processus long et rigoureux, mais elle se dit « confiante » que cette nouvelle aide l’économie des régions. Cette annonce s’appliquera dans une quarantaine de programmes en demandes, notamment l’éducation à l’enfance, en soins infirmiers, en informatique et génie électrique.

« On est vraiment très heureux de cette annonce-là. Ça vise quelques programmes en particulier, mais quand même c’est un fardeau qui sera enlevé pour plusieurs étudiants internationaux et on espère que ça va contribuer à amener un peu plus de gens dans nos programmes où il y a des besoins criants de main-d’œuvre », explique le directeur du Cégep de Rivière-du-Loup, René Gingras qui s’attend à une augmentation notable du nombre d’étudiants internationaux au cours des prochaines années.

« C’est une excellente nouvelle. À titre d’exemple ici au Cégep, on a entre 120 et 130 demandes d’admission par année dont actuellement on a une cinquantaine qui viennent de pays francophones […] ça freine beaucoup d’avoir des frais de scolarité qui sont autour de 7000 à 8000 $ par session. Ça fait un bon 17 000 $ dollars par année et ça c’est sans compter les frais d’hébergement et nourriture, notamment », termine Christian Plouznikoff, le directeur du développement international au Cégep La Pocatière.