Football universitaire : Les frères Lepage s’aligneront avec le Vert et Or
Publié le 22 janvier 2021 à 17:06, modifié le 22 janvier 2021 à 17:07
Par: CIMTCHAU
L’escouade des receveurs de l’équipe de football universitaire du Vert et Or sera bien garnie de recrues originaire du KRTB. Après les signatures de Yanis Lemaître et Antoine Turmel, deux frères de Sainte-Louise continueront leur parcours de footballeur en Estrie. Il s’agit de Louis-Jacob Lepage et Henri Lepage.
Depuis le primaire, les frères Lepage sont des passionnés de football. Avec une stature de 6 pieds 3 pouces, les deux receveurs de passe au style similaire ont su attirer l’attention des recruteurs de Sherbrooke.
«Le football, c’est le sport numéro un chez nous. Nos parents nous suivent là-dedans aussi. C’est vraiment une passion qu’on a tous les deux pour le football et même pour les autres sports en général», a raconté Louis-Jacob Lepage d’entrée de jeu.
Pour Louis-Jacob Lepage, il s’agit d’un retour au football. Sa carrière collégiale s’est terminée à l’automne 2019 avec les Gaulois. À ce moment, le Vert et Or était intéressé à ses services, mais il avait mis temporairement une croix sur sa carrière. Voyant que Sherbrooke démontrait de l’intérêt envers son petit frère, il a décidé d’embarquer avec lui dans l’aventure du football universitaire.
«C’est une motivation plus grande que si on partait tout seul vers Sherbrooke. On est deux joueurs qui vont évoluer à la même position et qui vont faire le même travail au niveau universitaire. Je pense qu’on va être là l’un pour l’autre pour se pousser et s’amener à un meilleur niveau», a ajouté le jeune homme de 21 ans.
«Depuis qu’on est secondaire qu’on joue dans la même équipe. On a commencé à jouer au football ensemble dès le primaire, suivi du secondaire au niveau collégial. C’est donc une continuité pour nous», a expliqué Henri Lepage.
Les deux jeunes hommes profitent de la pandémie pour s’entraîner à leur domicile familial à Sainte-Louise. Ils ne seront pas trop dépaysés à leur arrivée à Sherbrooke en étant coloc. Même en évoluant à la même position, il existe une saine compétition entre les deux athlètes.
«On a quand même deux ans de différence donc au moment où moi je rentrais dans une équipe, lui, était souvent rendu à sa dernière année avec l’équipe. Ce n’est donc jamais arrivé qu’on mette des bâtons dans les roues de l’autre. On n’a pas vraiment de compétition entre nous, on fait plus s’aider qu’autre chose», a-t-il ajouté.