La conquête d’un championnat au football, ça commence tôt. C’est comme une longue préparation pour un marathon.

« Premier petit jogging quelques mois avant le marathon, donc, oui c’est ça, on réapprend nos techniques de base, donc un parallèle avec le marathon, c’est des techniques de course, on travaille nos bases, pour être sûr qu’on est tous sur le même pied d’égalité, et quand on va arriver pour la saison on va aller de l’avant et se préparer plus au niveau stratégique. », a expliqué avec précision l’entraîneur-chef des Gaulois, Marc Chouinard.

Ces pratiques d’hiver servent aussi à intégrer les recrues à leur nouvelle équipe.

« Du niveau des recrues, ça va être super variable le niveau avec lequel ils vont arriver, ça va dépendre du passé qu’ils ont comme athlète et joueur. C’est sûr que ces des moments vraiment importants. », a dit le coach de football.

Plusieurs anciens des deux écoles secondaires de La Pocatière ont fait le saut avec les Gaulois, comme l’ex-Wisigoths du Collège Saint-Anne, Samuel St-Pierre.

 « Ça m’intéressait vraiment de venir jouer avec les Gaulois, quand j’étais au secondaire, je regardais un peu de haut le collégial pis là d’être rendu ici je trouve ça plaisant. », a-t-il dit.

« C’est ce qu’on veut, en avoir le plus possible, et essayer de les garder en région, pour ne pas qu’ils partent dans d’autres Cégeps, donc, on aime ça quand on peut les attirer avec notre équipe. », a pour sa part expliqué l’ex-joueur universitaire et des Gaulois qui effectue ses débuts comme entraîneur, Thomas Sasseville.

Au football, c’est primordial d’avoir un bon quart-arrière pour gagner. Il a le ballon dans les mains à tous les jeux offensifs.

« C’est quand même une position assez stressante, mais tu dois être capable de tout contrôler, autant les joueurs que les jeux. », a dit le quart-arrière de troisième année des Gaulois, Alex Therrien.

C’est pour cette raison qu’ils ont un traitement spécial lors des pratiques.

« Le gilet rouge dans le fond ce n’est pas pour se faire frapper, c’est juste les quarts-arrière qui portent ça, car le monde dit qu’on est plus important. », a dit en rigolant le QB des Gaulois.

Le travail derrière une saison de ballon ovale, c’est 12 mois par année : « La saison de football n’arrête jamais. Cette année, on a passé le même message à tous les joueurs qu’on recrutait, tu veux venir jouer pour les Gaulois? Tu veux donc venir pour gagner des matchs et gagner en novembre. », a noté avec propos l’entraîneur Chouinard.

Comme un vieux sage a déjà dit, on joue comme on pratique. Ça s’applique aux Gaulois de La Pocatière.