Entre du sel de table ordinaire et la fleur de sel gaspésienne, il y a une grande différence de qualité. Les producteurs de Val d’espoir isolent les molécules pour y retirer une recette de sel chimiquement pure.

« C’est un rehausseur de goût. Sur vos plans, vous verrez que ce n’est pas très du sel de table qui va simplement saler. Lui va rehausser le goût de tous les légumes, sur toutes les viandes », précise le co-propriétaire de fleur de sel gaspésienne, Roberto Blondin.

Pour arriver à un tel produit fini, les producteurs récupèrent de l’eau de mer, ils vont la faire évaporer pour y avoir une meilleure concentration saline.

« C’est ici qu’on accueille l’eau c’est dans des barils de 1000 litres qu’on va la filtrer. Ici, c’est l’évaporateur pour évaporer l’eau », explique le producteur.

Ils mettent la concentration d’eau dans un bassin pour faire la cristallisation lente.

« On a décidé de le faire dans un circuit fermé dans un bâtiment avec des normes qui fait en sorte qu’il ne peut pas y avoir d’impuretés dedans », raconte le co-fondateur de l’entreprise.

À l’aide d’une pelle, ils récupèrent les particules purifiées que l’on appelle fleur de sel. Qui iront reposer dans une salle isolée à humidité contrôlée. Avant d’être emballée et disposée à la vente. L’assaisonnement est à la fois un produit de la mer et du terroir. Mis en vente vendredi dernier, et déjà il suscite un engouement auprès des épicuriens.

« Autant tu vas voir du monde qui disent que c’est seulement du sel, autant en a d’autres qui ne mange qu’est-ce qui garde ça pour des moments spéciaux qui en ont toujours un sac quelque part », mentionne Roberto Blondin.

La fleur de sel gaspésienne est disponible dans les poissonneries et dans les supermarchés spécialisés. Les propriétaires prévoient aussi une expansion pour l’ensemble de la province.