En plus d’enregistrer 13 décès dans la dernière semaine, la province a fait état, hier, de 3096 tests PCR positifs et de 4551 déclarations volontaires, ce qui représente une hausse de près de 30% depuis mardi dernier.

142 personnes sont aussi hospitalisées en raison de la COVID-19, une hausse de 13. De plus, 633 travailleurs de la santé sont en isolement en raison du virus.

«C’est un peu plus haut qu’on voulait voir, mais la modélisation nous dit un certaines informations. Ce n’est pas toujours parfait, mais à ce moment on peut gérer la situation comme telle. On va surveiller la situation de proche les deux prochaines semaines», mentionne la médecin-hygiéniste en chef du Nouveau-Brunswick, Jennifer Russell.

Il est difficile d’évaluer la progression quotidienne du virus puisque la mise à jour ne se fait qu’une fois par semaine. Le Réseau de santé Vitalité publiera dans les prochaines heures un bilan de la situation à l’intérieur de ses murs.

«À ce moment-là, la capacité dans les hôpitaux est fragile. Mais les Réseaux peuvent gérer la situation comme telle», assure la professionnelle de la santé.

La docteure Russell reconnaît que la transmission communautaire est importante. Pas question, par contre, de revenir en arrière et d’imposer des mesures sanitaires pour le moment. La médecin-hygiéniste en chef conseille plutôt aux gens de continuer à se faire tester et se faire vacciner.

«On aimerait voir durant les deux prochaines semaines que tout le gens qui peuvent avoir leur dose de rappel la prenne . On sait que c’est bien meilleure d’avoir la troisième dose à ce moment ci contre Omicron. (…) Même sans arrêté obligatoire, ça ne veut pas dire qu’on ne devrait pas continuer à utiliser tous les outils dont nous avons accès», lâche-t-elle.

Alors que discussions sont en cours pour savoir si une quatrième dose est nécessaire, plusieurs se demandent si la sixième vague n’est pas déjà arrivée au Nouveau-Brunswick.