Après une défaite de 7-4 marquée par la performance de six points d’Antoine Waked, les Louperivois ont brillamment redressé la situation samedi soir avec une victoire convaincante de 5-2 au Centre Premier Tech.

« C’était notre pire match en séries hier », a reconnu Tristan Pomerleau, lucide après la contre-performance. Mais l’équipe a su rebondir, portée par une foule de 2 908 spectateurs et une première période explosive.

Depuis le début de la série, les 3L dominent d’ailleurs les débuts de match avec 10 buts marqués en première période contre seulement 2 pour Sorel. Une statistique révélatrice : « Marquer dès les premières minutes, ça met la foule dans le match », souligne Thomas Belgarde.

L’indiscipline : talon d’Achille des 3L

Mais tout n’est pas parfait. Les pénalités ont coûté cher en fin de semaine : Sorel a marqué cinq buts en avantage numérique. « On brûle le banc et ça fait mal », a résumé l’entraîneur-chef Éric Haley. Son message est clair : les 3L devront jouer plus intelligemment s’ils veulent espérer soulever la Coupe Gilles-Rousseau.

Le sujet de l’arbitrage continue aussi de faire jaser. Après la suspension de Mathieu Coderre-Gagnon la semaine dernière, un but controversé d’Alexandre Fortin samedi relance le débat : la rondelle a-t-elle été dirigée intentionnellement du patin vers le filet ? Sur les réseaux sociaux, les opinions sont tranchées.

Et ce n’est pas tout : une punition de deux minutes décernée à Jérémie Malouin pour un coup de bâton a suscité l’indignation chez les partisans, rappelant le geste similaire qui avait coûté la suspension à Coderre-Gagnon.

Un match capital jeudi

La série se transporte jeudi à Sorel pour un match charnière. Une victoire permettrait aux 3L de potentiellement remporter la Coupe Gilles-Rousseau à domicile vendredi.

« Jeudi, c’est le match le plus important de la saison », insiste Thomas Belgarde. « Dans une série comme celle-ci, tu dois gagner un match sur la route. »

Les Louperivois pourront compter sur le retour de Mathieu Coderre-Gagnon, un atout majeur selon Pomerleau : « C’est un gros morceau dans notre alignement. »