Si Edmundston arrive en finale avec confiance et constance, Pictou a, de son côté, causé une onde de choc en éliminant les puissants Western Capitals de Summerside en cinq matchs. Un exploit qui place la formation de la Nouvelle-Écosse sous les projecteurs, et rappelle que dans les séries, tout est possible.

L’entraîneur-chef du Blizzard, Simon Olivier, reste prudent.
« On ne prend pas personne à la légère. À toutes les fois qu’on a fait ça, c’est revenu contre nous. On a énormément de respect pour Pictou », affirme-t-il.

Même son de cloche du côté de l’attaquant Philippe Collette :
« On a vu ce qu’ils ont fait en séries. On doit être prêt. On doit penser à nous. »

La muraille Thomas Fontaine

Pictou peut compter sur son gardien étoile Thomas Fontaine, qui affiche un impressionnant taux d’efficacité de .942 depuis le début des séries. Mais le Blizzard croit connaître la recette pour percer l’énigme Fontaine.

« Je pense que de faire 40 et même 50 tirs par match, c’est la façon de le déjouer », avance Émile Fournier. « En faisant ça, je suis convaincu qu’on va marquer des buts et gagner des matchs. »

Edmundston a remporté les deux affrontements de saison régulière face à Pictou, mais la dernière rencontre remonte à novembre.

« On ne prend pas en considération les deux parties de cette année. La seule chose que je sais, c’est qu’on a eu du succès à Pictou au cours des trois dernières saisons », précise Simon Olivier.

Quatre membres du Blizzard étaient de l’équipe finaliste balayée par Yarmouth en 2023. Cette fois, pas question de s’incliner en finale.

« Je ne veux pas revivre ça. De se rendre en finale et de ne pas finir ça. Non, cette année on veut lever la coupe », lance Philippe Collette avec conviction.

Le Blizzard vise un deuxième championnat depuis l’arrivée de la concession à Edmundston en 2017. De l’autre côté, les Crushers veulent prolonger leur conte de fées jusqu’au bout. Coup d’envoi de la série ce vendredi au centre Jean-Daigle.