Feux de végétation: les pompiers lancent un appel à la vigilance
Publié le 5 mai 2025 à 15:41, modifié le 6 mai 2025 à 11:07
Par: Patrick Giguère

Aux quatre coins de la Gaspésie, les pompiers forestiers et municipaux de différents services incendies ont été sollicités ces derniers jours pour éteindre des feux de végétation. Ils lancent un appel à la vigilance.
En moins d’une semaine, près de dix incendies de végétation ont été éteints par les pompiers municipaux et forestiers uniquement en Gaspésie.
Des directeur de services incendies invite la population à faire preuve d’une plus grande prudence alors que cette période de l’année est propice aux feux de végétation.
Plus souvent qu’autrement, c’est une erreur ou une négligence humaine qui est responsable des feux de végétation qui surviennent au printemps.
« Les gens se permettent de faire brûler des rebus sur leur terrain. Cependant, c’est une période de l’année qui est très propice aux incendies de forêt du au fait que la végétation n’est pas poussée », explique le directeur incendie d’Avignon-Ouest, Pascal Martel.
En raison de la variation des températures, l’indice d’inflammabilité varie beaucoup, d’où l’importance d’adapter son comportement et de consulter le danger d’incendie, précise la porte-parole à la prévention et aux communications de la SOPFEU.
«Ça prend quelques heures d’ensoleillement et un peu de vent puis les végétaux morts au sol, les végétaux, les feuilles ça devient très inflammables rapidement », prévient Karine Pelletier.
En moins d’une semaine, les pompiers régionaux ont dû intervenir à de nombreuses reprises pour éteindre des feux de végétation. Dimanche, le propriétaire d’un terrain situé sur le Rang du Pin rouge Nord, à l’Ascension-de-Patapédia, qui faisait brûler des matelas et des branches, a perdu le contrôle de celui-ci avant qu’il se propage à proximité d’une forêt.
« C’est sûr qu’on va suggérer aux gens d’aller porter leurs rebus à l’écocentre de la municipalité. Présentement, à l’heure ou on se parle, le risque d’incendie est élevé, donc tout ce qui est brûlage est interdit présentement », fait savoir M.Martel.
À Escuminac, mercredi dernier, un mégot de cigarette pourrait être à l’origine d’un feu de champ, qui heureusement ne s’est pas propagé à des habitations.
Pour sa part, le chef pompier de la Ville de Percé rappelle qu’il est important d’aviser sa municipalité et de se procurer un permis de brûlage.
« Heureusement, depuis que je suis arrivé en poste, le nombre d’incendie comme ça diminue parce que justement les gens sont plus conscients d’appeler le service incendie pour qu’on puisse procéder à une inspection avant de donner le permis de brûlage, ce qui diminue considérablement les risques », dit Éric Fugère.
Le printemps tardif et les précipitations de pluie ont fait diminuer légèrement le nombre de feu extérieur.
Cette année, sur le site internet de la SOPFEU, on en recense cinq, alors que la moyenne de la dernière décennie est de 6,2.
Les pompiers municipaux et forestiers rappellent qu’ils sont toujours disponibles pour répondre aux questions des citoyens. Ces derniers sont d’ailleurs invités à consulter le site internet de la SOPFEU pour connaître l’indice du danger d’incendie et les restrictions en vigueur.