Gabriel Dubé a pu vivre la vie de pompier forestier cet été. Il travaillait sur la base de Val d’Or. Le pompier de Saint-Jean-Port-Joli a servi la SOPFEU.

«Avant de partir, j’ai dit au directeur du service de sécurité incendie de Saint-Jean-Port-Joli, François Caron, que j’allais être à la SOFEU et que je ne savais pas comment ça allait se passer, mais vu que j’étais à Val-d’Or, que je n’aurais pas beaucoup de présence. Il a dit que c’était bien correct », de dire Gabriel Dubé, combattant qualifié pour la SOPFEU.

Une expérience autant enrichissante sur le plan professionnel que personnelle.

«C’est le meilleur sentiment honnêtement, tu te sens beaucoup plus utile puis dans l’action. Cette année c’était beaucoup de feu, beaucoup d’action, beaucoup de premières fois et beaucoup de belles expériences. J’ai fait ma première attaque initiale, c’est la première fois que tu vas sur le feu avec un hélicoptère, tu vas sur le feu et tu débarques dans le concret. J’ai vraiment pu goûter à la vie de base », a-t-il dit.

Des feux de forêts d’une rare ampleur 

Les feux de forêt dans le Nord-du-Québec, qualifiés d’historiques, ont rendu la situation sur les bases instable.

« Ce n’était pas du mauvais stress, c’était du bon stress. On sentait le débordement pi c’était une première fois aussi. Quand on a vu que tout avait éclaté, nos anciens nous disaient, vous aurez du travail jusqu’en septembre », racontait-il.

Le combattant devait suivre un mode de vie atypique.

« Tu te levais super tôt, tu allais à la base. Si tu étais pris en charge par le complexe, tu déjeunais puis tu partais dans un camion ou un hélicoptère sur le feu, tu travaillais jusqu’à l’heure du diner, tu mangeais un peu et tu repartais. Tu travaillais jusqu’à une heure précise ou quand il commençait à faire noir », expliquait le pompier forestier.

Apprentissages 

Tout au long de la saison des feux, Gabriel Dubé a pu développer des connaissances connexes en rencontrant des pompiers de partout au Québec.

« Quand tu croises plein de gens c’est ce qui est plaisant c’est qu’il y a plusieurs méthodes et éthiques de travail, puis tu peux prendre un peu de partout pour vraiment faire le meilleur pompier. Plusieurs chemins peuvent être d’ailleurs être empruntés pour joindre les rangs de la SOPFEU », a souligné le pompier.

Plusieurs chemins peuvent être d’ailleurs être empruntés pour joindre les rangs de la SOPFEU.

« Tu peux avoir une formation en foresterie, c’est recommandé. La SOPFEU aime avoir des gens dans le domaine de la foresterie, pour être à l’aise en forêt », a complété Gabriel Dubé.

Le jeune homme profite maintenant de l’hiver pour prêter main-forte à la brigade de sa région.