C’est parti pour la troisième édition du Festival international de journalisme à Carleton-sur-Mer. Le seul événement du genre au Québec… Initié par des passionnés, l’événement grandit chaque année… pourtant, les organisateurs s’entêtent gentiment à vouloir garder la rencontre à dimension humaine.

« Les gens nous ont dit, on a manqué de billets… Pourquoi vous ne faites pas ça dans un centre des congrès ou ailleurs? On veut garder cet esprit un peu de proximité. Je préfère qu’on soit un sur l’autre, qu’on se cogne, les coudes. », explique Bertin Leblanc, directeur général du Festival de journalisme.

Endroit de rencontres, d’échanges et d’écoute, ils sont plusieurs connus et moins connus qui viennent assister aux divers ateliers… Mais aussi discuter avec tous ceux qui les lisent ou les écoutent.

« Là, on rencontre surtout le public. Les gens à qui on parle, pratiquement tous les jours, à travers une lentille de caméra. Là, on les voit en personne, et on est capable de voir un peu qui sont ces gens-là, qui nous écoutent, et qui s’informent à travers nous, et qui nous font confiance pour les informer et ça c’est très touchant. », sourit Hadi Hassim, journaliste à TVA Montréal.

Et ce public leur rend bien…

« Nous, on est passionné d’actualité. Je suis toujours branché sur les nouvelles. J’aime voir les différents types de journalisme et différents médias. On est de l’Estrie… On est venu passer quelques jours voir la belle région et en profiter assister aux conférences. », lance cette dame, croisée à l’entrée du Quai des arts.

« De la nourriture intellectuelle… Du vivant. Des gens qu’on voit des fois par écrit et à la télé. Là, on a la chance de les rencontrer en personne, et nous amène tellement… Voir au-delà de la nouvelle. », ajoute cette femme.

« On est des jeunes journalistes en environnement… Notre but, c’est de sensibiliser la population face aux enjeux climatiques… Mais particulièrement les jeunes. On est des jeunes, on écrit du contenu pour les jeunes, on fait des reportages pour les jeunes… Tout pour sensibiliser sur les changements climatiques. », explique ce jeune journaliste en herbe, venu de Québec pour participer à l’événement annuel.

Cette troisième édition n’en est qu’à ses débuts, mais déjà la réponse est bonne. Les organisateurs se réjouissent de savoir que leur événement fédère autant de participants.

« On continue d’innover. L’objectif c’est de gérer une espèce de croissance parce que le public est de plus en plus nombreux. », affirme Bertin Leblanc.

Plus de 35 ateliers, dont quelques-uns gratuits, sont offerts à tous d’ici dimanche… que ce soit au Quai des Arts ou à l’église de Carleton-sur-Mer.