« On aurait assez de monde pour faire un troisième rodéo », s’est exclamé Steeve Roy, président du festival. « Les gens savent que l’ambiance est là le samedi soir, mais le vendredi commence aussi à prendre de l’ampleur. »

Pour plusieurs, c’était une première expérience — et certainement pas la dernière.

« À Saint-Antonin, c’est ma première fois. Chapeau à tout le monde qui vient tripper ici. C’est malade ! »

« C’est un bel événement. C’est bon pour la ville. Il faut que ça continue ! »

Dans l’arène comme dans les estrades, le spectacle était au rendez-vous. La soirée s’est conclue en beauté avec la très attendue monte de taureaux, dans un vacarme de cris et d’encouragements.

« Ça donne une source de motivation incroyable pour performer », confiaient les cowboys, galvanisés par l’énergie du public.

Coup d’envoi pour la Coupe Canada

Le rodéo de Saint-Antonin marquait la première qualification pour la prestigieuse Coupe Canada. Plusieurs participants avaient les yeux rivés sur l’objectif ultime : se rendre jusqu’à Saint-Tite.

« On vise la performance. On vise la qualification », expliquait l’un des compétiteurs.
« Gagner Saint-Tite ! », lançait un autre, avec le sourire.

Prochaine étape: Saint-Quentin, au Nouveau-Brunswick, les 11 et 12 juillet.

Lutte sous le chapiteau

Le festival ne s’est pas arrêté au rodéo. Dimanche, les projecteurs se sont braqués sous le chapiteau pour un événement tout aussi musclé : un gala de lutte présenté par la RWL. Des noms bien connus comme Marco Estrada et le Louperivois Mikey Thunder ont électrisé la foule.

Au menu : combats spectaculaires, acrobaties et une bataille royale.

« C’est toujours plaisant de venir à Saint-Antonin », a affirmé Jimmy Lévesque, président de la RWL. « Les lutteurs de l’extérieur aiment l’ambiance ici. On a haussé la barre cette année, et le public va en avoir pour son argent. »