Le quilleur de 39 ans garde d’ailleurs d’excellents souvenirs de cet endroit, qui est en opération depuis plus de 30 ans. Il a encore de la difficulté à mettre des mots sur sa douleur qui l’habite.

« C’est comme un décès. C’est comme quelqu’un qui nous quitte qu’on a connu très longtemps et qu’on a eu des liens forts avec. Quelqu’un avec qui on a eu des moments importants dans notre vie. Moi, autant que j’ai pleuré de joie et j’ai pleuré de tristesse au Salon 600 », affirme-t-il.

Il explique toutefois que les impacts de cette fermeture seront énormes, mentionnant que c’est toute une communauté qui en payera le prix. Selon lui, un projet d’une salle de quilles à Rivière-du-Loup est quelque chose de viable.

«  Ce n’est pas juste François Rossignol qui écope de cette fermeture-là. C’est aussi, des hôtels, des restaurants, des organismes communautaires qui faisaient des levées de fonds à cet endroit-là. C’est des familles qui vont devoir trouver un autre lieu pour se rassembler, pour célébrer, pour des anniversaires, par exemple », ajoute-t-il.

Une autre déception pour Guillaume Nadeau, l’annulation de la Classique Walter Rossignol, et ce, pour une troisième année consécutive en raison de la COVID-19. Cette compétition qui devait se dérouler en avril prochain attire année après année plusieurs excellents joueurs de quilles partout dans la province. Rappelons que le Salon de quilles 600 fermera définitivement ses portes le 1er mai prochain.