Leur enclos semble avoir été forcé par un ou des malfaiteurs.

En se levant hier matin, Yves Banville a eu une bien mauvaise surprise. Un employé de sa ferme laitière est venu l’avertir qu’une barrière semblait avoir été forcée et qu’il manquait plusieurs veaux. « On a réalisé que dans la porte là-bas il y avait des traces de veaux, mais il y avait une ligne droite où i n’y avait pas de trace donc il y avait quelque chose là comme une camionnette ou un véhicule de quelque sorte pour essayer d’embarquer les veaux. » , indique Yves Banville, propriétaire de la ferme laitière Bancourt à Saint-Quentin.

Il a immédiatement fait l’inventaire et s’est aperçu que 10 bêtes manquaient à l’appel. Heureusement, 7 ont été repérées assez rapidement. « Après le diner, il y a un voisin qui nous a appelés et il y en avait 3 devant sa maison alors on est allé chercher ces trois-là et on a ramenés ici, mais dans les 3 il y en a 2 qu’on a réussi à rentrer, mais il y en a une quand elle a vu le bord de l’étable elle a paniqué, reviré de bord et on l’a perdu. »

Faire tomber une barrière pour un veau c’est une chose possible, mais de défaire un nœud, attaché au plafond, c’est très improbable. « On s’est mis à observer à l’intérieur et on a réalisé qu’ici la barrière était attachée avec une corde au plafond. Alors il y a fallu que quelqu’un aille détacher la corde au plafond, ce n’est pas les veaux qui ont pu faire ça. » , déplore M. Banville.

Le propriétaire a vécu toutes sortes d’émotions dans les derniers jours. « J’ai vraiment mal dormi cette nuit en me disant, est-ce qu’ils vont revenir, qu’est-ce qui se passe, où sont les 2 autres qu’on n’a pas vus, est-ce qu’il y a quelqu’un qui va les frapper dans le chemin en allant travailler le matin. »

Le fermier a quelques conseils pour ses confrères afin de prévenir des intrusions.  « Des caméras peut-être, installées à l’extérieur de la bâtisse pour voir les va et viens dans l’entrée, barrer les portes ça peut peut-être bien aider aussi. Peut-être regarder pour mettre ça plus difficile d’accès. »

Les derniers animaux ont finalement été repérés mercredi après-midi, mais ils sont toujours apeurés et demeurent en cavale. Même si aucun vol n’a été commis, Yves Banville dénonce cette introduction par effraction et a porté plainte à la GRC.