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Ferme Bourdages: optimisme, malgré un début de saison tardif

Publié le 18 juin 2025 à 16:43, modifié le 18 juin 2025 à 16:54

Par: Cloe De Gagne

La Ferme Bourdages accuse un retard de deux semaines pour la saison des fraises en raison du mauvais temps. Malgré tout, elle prévoit une belle récolte grâce à l’arrivée de travailleurs étrangers et mise sur l’autocueillette pour limiter les pertes.

La saison des fraises connaît un léger retard cette année, principalement en raison des conditions météorologiques difficile des dernières semaines. Le vent, le froid et les fortes pluies ont repoussé la récolte.

« On est un petit peu plus tard qu’une année normale, il a plu beaucoup ce printemps donc il y a un décalage de dix jours environ. » affirme Pierre Bourdages, co-propriétaire de la ferme.

Tout de même, une dizaine de travailleurs arrivés du Mexique ont déjà les mains dans la terre pour désherber les champs avant le début de la cueillette.

« On devrait en avoir autour de 40 et plus et on a besoin de ça, de ces gens-là pour cueillir des fraises, mais on dit aux gens locaux, aux gens de la place, si vous avez un gout de venir cueillir, ils sont tous bienvenus. On a besoin de travailleurs » ajoute t-il.

La main-d’œuvre reste un enjeu important, surtout quand on considère les pertes potentielles lorsqu’il manque de bras. Chaque saison, des fruits se décomposent sur les plants, ce qui peut nuire aux autres et compromettre une partie de la récolte.

 » Généralement, une année moyenne on va jouer autour de 5% de pertes directement à la cueillette mais tout dépendamment combien on va avoir de cueilleurs et comment on va gérer la cueillette.  » dit Pierre Bourdages.

L’autocueillette représente une piste de solution pour l’entreprise. En plus de contribuer à limiter les pertes, elle permet à des familles ou des touristes de vivre une expérience authentique en lien avec l’agriculture locale. Tout de même, plusieurs locaux préfèrent acheter des fraises déjà cueillies.

« Ça fait longtemps que je ne l’ai pas fait disons, à travailler à temps plein je n’ai pas tellement le temps, mais on vient en acheter déjà cueillies.  » affirme Stéphanie Bujold, cliente de la ferme.

« Me mettre à genoux pour faire de l’auto cueillette, ça prendrait un échafaud pour me relever, donc maintenant, rendu à mon âge on aime les choses faciles  » aoute Doris Robert, une habituée de la ferme

Malgré les défis la Ferme Bourdages aborde cet été avec confiance.