Prévisions météo
État des routes
Marées
Faire défiler
Faire défiler
Faire défiler

Nouvelles

Fédérales 2025 : les demandes des municipalités

Publié le 14 avril 2025 à 16:31, modifié le 14 avril 2025 à 16:31

Par: Louis-Philippe Morin

Au début de la quatrième semaine de campagne fédérale, les candidats se préparent pour un débat qui doit avoir lieu à Sainte-Anne-des-Monts mardi. Entre-temps, le monde municipal dresse sa liste d’épicerie.

Celui ou celle qui représentera la circonscription de Gaspésie-Les-Îles-de-la-Madeleine-Listuguj aura du pain sur la planche. Alors que les électeurs tentent de se faire une idée sur les propositions avancées par l’un ou l’autre des candidats, afin de préciser leur vote… Les municipalités, elles, entrent dans la campagne avec des demandes aux candidats…

« Ma principale demande, c’est que, au niveau de nos infrastructures… on sait qu’au niveau des infrastructures d’aqueduc et d’égouts… Sports et loisirs et tout ça, l’argent du fédéral soit transféré au provincial le plus rapidement possible, et sans condition. On veut éviter que ça prenne des années. », nous dit Éric Dubé, maire de New Richmond.

« Nous, chez nous… C’est plus au niveau du quai de Paspébiac, qui appartient à Transports Canada. Depuis plusieurs années, on essaie de le sauvegarder un peu. », ajoute son collègue de Paspébiac, Marc Loisel.

« On se demande est-ce qu’il va y avoir quelque chose, un moment donné pour les travailleurs d’usine qui finissent à la fin de leur contrat… et qui doivent attendre de 4 à 6 semaines où ils n’ont pas de revenu, c’est inacceptable. », s’inquiète Gilles Daraiche, maire de Chandler.

Bien qu’il y ait des spécificités à chaque municipalité, un thème est récurrent: on aimerait voir se simplifier l’attribution des subventions…

« Si on transige avec le gouvernement fédéral… S’assurer d’avoir l’accord du provincial… C’est une structure qui, des fois, va demander du temps, et, je vous dirais, de la patience pour que les deux programmes s’alignent. », estime Lise Castilloux, première élue de Caplan.

« C’est un arrimage difficile. Vous comprendrez, on négocie beaucoup, les municipalités, avec le gouvernement du Québec. Mais, un moment donné, on a besoin des instances gouvernementales fédérales… C’est difficile. La marche est longue pour se rendre au sommet. On fait beaucoup de pression. », précise le maire de Bonaventure, Pierre Gagnon.

Trop souvent, les municipalités doivent attendre longtemps avant de recevoir de l’argent du gouvernement fédéral… Puisqu’il doit y avoir une entente avec Québec, avant de débloquer les fonds… ce qui retarde très souvent les projets municipaux. Comme c’est le cas dans les dossiers d’infrastructures municipales.

« C’est un projet majeur pour la municipalité: l’assainissement des eaux. Ce qu’on voudrait, c’est qu’on voudrait pouvoir régulariser ce dossier-là. On a d’autres dossiers sur le territoire… Mais c’est vraiment le dossier majeur qu’on aimerait voir se réaliser rapidement. », martèle la mairesse de Caplan.

« Entre autres une rue majeure ici, Fabien-Bujold… on a des projets majeurs de réfections. Ça va prendre des sous parce que l’ensemble de la municipalité n’a pas les budgets nécessaires pour payer l’ensemble des coûts. On s’attend beaucoup à faire des pressions auprès des deux paliers de gouvernement pour avoir de l’aide financière. », nous explique le maire Gagnon.

Difficile de ne pas parler d’économie avec les premiers élus des municipalités. Ils veulent que leurs doléances se rendent jusqu’à Ottawa… on ne veut pas avoir l’air de mendier, mais la région a besoin d’aide.

« On est loin… On est loin, mais on n’est pas plus loin que les autres sont loin de nous. Les coûts sont exorbitants pour les municipalités de moins grande envergure. Alors, c’est difficile d’aller de l’avant, et de pouvoir toujours toujours progresser. », sourit le maire de Paspébiac.

La campagne continue et les promesses fusent… Il faut savoir prendre cette période de promotion partisane avec un grain de sel.

« En campagne électorale, tout le monde écoute tout le monde. Après ça… C’est après le scrutin, est-ce que les choses seront livrés pour répondre à nos attentes? C’est ce qu’on souhaite. », ajoute monsieur Dubé, en sourcillant.