À peine 48 heures après son élection, Bernard Généreux devra amener les priorités locales à Ottawa.
Parmi elles : la réforme du Programme des travailleurs étrangers temporaires.

« Il faut revoir ou en tout cas minimalement peut-être même mettre un moratoire de 12 ou 24 mois, le temps que les entreprises puissent se revirer de bord. C’est vraiment une mauvaise décision qu’ils ont prise. »
– Bernard Généreux, député réélu

Pour Mylène Malenfant, propriétaire du Snack Bar d’Amours, ces travailleurs sont essentiels dans le domaine de la restauration au Bas-Saint-Laurent.

« J’ai des permis qui tombent échus à l’automne prochain. Il faut prévoir ça un an d’avance. Donc on est un peu dans l’incertitude. On ne sait pas où on s’enligne, qu’est-ce qui va se passer, est-ce qu’on va avoir le droit de les renouveler? Parce que ce sont des travailleurs formés, qui habitent au Québec, avec leurs filles au Québec. Donc beaucoup d’inquiétude pour eux… et pour nous. »
– Mylène Malenfant, propriétaire

Le dossier de la traverse toujours d’actualité

Une autre priorité : le dossier de la traverse.
Durant le débat de la Chambre de commerce, Bernard Généreux a réitéré son appui à Rivière-du-Loup.
Toutefois, plusieurs restent sceptiques quant à sa capacité d’intervenir, étant donné que le dossier n’a pas évolué depuis dix ans… alors qu’il était déjà député.

« J’ai rencontré Jean Bédard, j’ai rencontré des gens de la CTMA, tout ce monde-là, pour voir comment on peut changer le cours des choses. Il y a possibilité, je crois, de faire changer le cours des choses. »
– Bernard Généreux

Le préfet de la MRC de Rivière-du-Loup, Michel Lagacé, rappelle que ce n’est pas à Ottawa que ça coince… mais à Québec, du côté de la STQ.

« La Société des traversiers du Québec a fait une démonstration éloquente depuis de très nombreuses années de son incompétence, crasse. »
– Michel Lagacé

Si Bernard Généreux veut s’en mêler, ce ne sera pas simple.
Il devra naviguer à travers les compétences provinciales… et parler de dragage.

« Il y en a qui vont dire : Rémi Massé l’a promis, alors Bernard devrait aussi s’investir auprès de Pêches et Océans Canada? Ouais, ça, c’est la suite logique par rapport au dragage. »
– Michel Lagacé

Michel Lagacé estime qu’il est temps de dépoussiérer la réglementation de 2017 de Pêches et Océans Canada sur le dragage. Une mise à jour qui, selon lui, profiterait à toute la région.

Mais avant tout, il lance un appel à Québec.

« C’est certainement au gouvernement du Québec, actuel et futur, de se poser la question : est-ce qu’on a encore besoin d’un organisme distinct comme la Société des traversiers du Québec ? »
– Michel Lagacé