Les menaces de tarifs douaniers frappent l’ensemble de la chaine de production de l’industrie forestière et il estime que la Gaspésie dépend fortement de ses petites entreprises forestières. D’ailleurs, sa visite a été très bien accueillie par les différents membres de l’industrie ce matin.

« Ce qui se passe présentement c’est de l’incertitude, c’est de l’imprévisibilité et c’est déjà un certain ralentissement », lance le candidat du Bloc Québécois, Alexis Deschênes.

Selon Alexis Deschênes, la Gaspésie a toujours été une région forestière. Cette industrie connaît des ralentissements depuis les dernières années et la hausse annoncée des tarifs n’améliore pas la situation.

« Pour moi, c’est important de dire que je souhaite défendre l’industrie forestière. Je veux être leur allié pour s’assurer que l’État fédéral va aller soutenir et les sortir de cette crise là encore plus fort », poursuit le candidat bloquiste.

Le candidat réclame un programme adapté aux petites entreprises forestières de la région qui ne sont présentement pas admissibles au programme d’aide pour les exportateurs. Et s’engage à chercher un moyen de développer un marché intérieur et à utiliser davantage le bois québécois. Ces promesses sont d’ailleurs très bien accueillies par les propriétaires de la scierie ainsi que la Coopérative forestière de la Gaspésie.

« c’est certain qu’on va peut-être se faire écouter, se faire plus entendre que s’il n’y avait personne pour venir chez nous. Je crois que ça va nous aider, mais je crois aussi que le nombre c’est la force. Je crois que les industriels doivent se rallier. Nous on est petit dans ce gros monde » mentionne la Contrôleurefinancier de la Scierie Rosario Poirier, Patricia Poirier.

Le directeur de la Coopérative forestière de la Gaspésie, Kevin Gendron, affirme que son choix est fait. Il appuie le candidat bloquiste et soutient que la députée sortante et candidate libérale Diane Lebouthillier n’a jamais eu d’intérêt pour l’industrie forestière.

« Je ne l’ai jamais rencontré. Jamais. je n’ai pas eu aucun signe de vie de sa part. Je sais qu’elle est très impliquée au niveau des pages, mais dans le domaine forestier pour moi, je ne l’ai pas vue », explique le directeur général de la Coopérative forestière de la Gaspésie, Kevin Gendron.

Kevin Gendron apprécie que M. Deschênes débute sa campagne après des travailleurs de l’industrie forestière, puisque dans le contexte actuel trop peu de représentants politiques s’intéressent à ce secteur selon lui.

« C’est certain que je trouve qu’on parle beaucoup des tarifs sur l’aluminium, sur l’acier, on en parle aussi dans l’industrie de l’automobile. Mais, je trouve qu’on n’en parle pas assez pour l’industrie forestière en général. Il y a beaucoup d’emplois qui dépendent de cette industrie-là donc c’est important d’en parler », affirme-t-il.