Fédérales 2025 : Alex Ouellet-Bélanger veut être la voix du gouvernement dans Charlevoix
Publié le 14 avril 2025 à 05:00, modifié le 14 avril 2025 à 07:01
Par: Jérôme Gagnon
Nouveau venu sur la scène politique, Alex Ouellet-Bélanger est un ingénieur spécialisé en intelligence artificielle qui a récemment quitté le secteur privé pour se lancer dans la course électorale sous la bannière du Parti libéral du Canada. Ce choix, dit-il, relève autant du cœur que d’un profond sens du devoir.
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« Oui, je suis terrifié, je suis terrifié, mais mon sens du devoir m’appelle. Vous savez, il y en a qui font leur service militaire. Moi, je vais faire mon service politique », confie le candidat dans la circonscription Montmorency-Charlevoix.
Il affirme avoir été particulièrement interpellé par l’instabilité économique mondiale, notamment les menaces constantes posées par Donald Trump sur les marchés internationaux. Selon lui, le leadership de Mark Carney représente un atout crucial dans ce contexte.
« J’aurais le goût de dire aux électeurs tout simplement : oui, les élections, c’est toujours une question de valeurs — on ne s’en sort pas de ça, les valeurs, c’est important — mais cette fois-ci, c’est aussi un enjeu de compétence. Donc, qui est la bonne personne pour naviguer cette crise-là ? Moi, je pense que c’est monsieur Carney », affirme-t-il avec conviction.
Conscient de son arrivée tardive dans la course, M. Ouellet-Bélanger sait qu’il devra accomplir beaucoup en peu de temps. Son plan est clair : aller à la rencontre des gens, apprendre rapidement, écouter attentivement.
« Je serais présent d’Ouest en Est possiblement, donc on peut imaginer là… toutes les épiceries, vous pouvez nous voir. On va rencontrer les gens. Je veux vous connaître, je veux comprendre vos vraies problématiques pour pouvoir vous aider. »
Il souhaite devenir un relais direct entre les citoyens de Charlevoix et un éventuel gouvernement libéral :
« Je veux être à l’écoute. Ce qu’on vit, c’est vraiment anormal. Moi, je vais être là pour entendre les gens et les aider à naviguer ça. Je peux être leur point de contact avec un futur gouvernement libéral. »
Pour ce citoyen de Boischatel, il est temps que les électeurs considèrent l’idée d’élire un député qui siégera du côté du pouvoir. Il croit que la région aurait ainsi accès à des leviers concrets pour faire avancer ses dossiers.