Le candidat qui a démarré sa deuxième campagne électorale sous des chapeaux de roues, voyant apparaitre ses pancartes plus tard que celles de ses adversaires, n’a cependant pas procrastiné.

« Lorsque monsieur Trudeau a lancé la campagne en pleine pandémie, quand j’ai commencé à faire une peu de porte à porte, il est évident que ce qui est arrivé, les gens étaient déjà en vacances », débute Jean-Pierre Pigeon candidat PCC, Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine.

Le conservateur s’est alors tourné vers les plateformes en ligne.

« Je suis beaucoup sur les médias sociaux, alors j’ai accentué mes efforts pour me connecter avec la population, j’ai fait cette campagne-là avec les médias parlés, les médias écrits et les médias sociaux », ajoute Jean-Pierre Pigeon.

Il se dit sûr de bien représenter l’intérêt des Gaspésiens et Madelinots au Parlement.

« Je connais ce qui se passe à Ottawa et j’ai déjà les contacts, ça ne prendra pas de temps avant que je puisse travailler certains dossiers qui sont préoccupants par une majorité de préfets », dit le candidat du Parti conservateur.

Pour lui, la haute vitesse et la téléphonie cellulaire sont des priorités.

« La téléphonie cellulaire est indispensable ici en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine, car c’est une question de priorité et de sécurité et l’internet haute vitesse pour attirer les gens en Gaspésie », selon Jean-Pierre Pigeon.

Il compte aussi travailler sur la main-d’œuvre s’il est élu.

« C’est notre pénurie d’emplois à travers le Canada, mais surtout dans le comté ici. Le besoin de nos PME est criant, ils sont obligés de couper les heures, de fermer alors c’est quelque chose que je veux travailler », souligne Jean-Pierre Pigeon.

Il a une idée pour y arriver.

« Depuis dix-huit mois, les gens travaillent à la maison. On pourrait rapatrier les gens qui sont des anciens Gaspésiens, qui pourraient revenir en Gaspésie et alimenter nos PME », termine Jean-Pierre Pigeon.

Jean-Pierre Pigeon s’engage aussi à se pencher sur le dossier du phare de Cap-des-Rosiers, le parc d’hivernage de Grande-Rivière et le port de Cap-aux-Meules si les citoyens choisissent de l’élire lundi prochain.