Prévisions météo
État des routes
Marées
Faire défiler
Faire défiler
Faire défiler

Nouvelles

Faute de se trouver un emploi, un nouvel arrivant se tourne vers le bénévolat

Publié le 16 avril 2025 à 15:54, modifié le 16 avril 2025 à 15:54

Par: Alex Delcourt

Incapable de se trouver un emploi, un nouvel arrivant à Bathurst se tourne vers le bénévolat pour contribuer à la société. Cela fait maintenant plusieurs mois qu’il essaie de se trouver un travail, sans succès.

Ouga Bi Gaston est à Bathurst depuis décembre 2024. Il est originaire de la Côte d’Ivoire, en Afrique de l’Ouest, et a fait un séjour de près d’un an à Montréal avant de poser ses valises en territoire acadien. En Côte d’Ivoire, il était directeur d’études d’un établissement secondaire privé. Il détient un diplôme dans le domaine des ressources humaines. Selon lui, les compétences et les expériences acquises à l’extérieur du Canada ne penchent pas beaucoup dans la balance. Monsieur Gaston dit avoir beaucoup de difficulté à trouver un emploi.

« Durant toute ma vie, j’ai travaillé. Comme je dis, je sais d’où je viens. La souffrance que j’ai vécu avec ma mère pour être ici aujourd’hui. Et être là pour ne pas travailler, c’est compliqué pour moi… » – Ouga Bi Gaston, résident de Bathurst depuis décembre 2024

Monsieur Gaston se tourne, donc, vers le bénévolat. L’homme de 33 ans souhaite contribuer à la société. En Côte d’Ivoire il avait l’habitude de s’impliquer dans sa communauté. Il ne fait pas exception à Bathurst et occupe présentement un poste au Bowlorama, un salon de quilles, les mercredis soir.

« Ce n’est pas moi-même quoi. Je ne me sens pas moi-même. Rester dans la maison à ne rien faire. Donc si je ne peux pas me trouver un emploi, j’irai mettre mon temps libre à la disposition de ceux qui en ont besoin. » – Ouga Bi Gaston, résident de Bathurst depuis décembre 2024

Selon l’Ivoirien, la barrière de langue serait un obstacle important pour trouver un emploi, lui qui est unilingue francophone. Mais ce ne serait pas seulement ça, alors qu’il affirme avoir des amis avec un bon niveau d’anglais dans la même situation que lui.

« Il n’y a peu d’emploi. Je peux aussi comprendre que les employeurs préfèrent donner la chance à ceux qui respectent les critères. Je suis bien placé pour le savoir. » – Ouga Bi Gaston, résident de Bathurst depuis décembre 2024

Le taux de chômage au Nouveau-Brunswick se situait à sept pour cent en mars, et malgré une baisse depuis le mois précédent, demeure légèrement supérieur à la moyenne canadienne.