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FACTICE nature: une résidence-exposition à découvrir au Centre d’artistes Vaste et Vague

Publié le 25 mars 2024 à 18:22, modifié le 25 mars 2024 à 17:45

Par: Michel Roussel

Une toute nouvelle installation éphémère est présentement en montre au Centre d’artistes Vaste et Vague de Carleton-sur-Mer.

Une production audacieuse de l’artiste en arts visuels Magali Baribeau-Marchand qui, suite à une résidence création tenue entre 4 et le 15 mars dernier, a réalisé une série d’œuvres contemporaines où le naturel et l’artificiel cohabitent efficacement. Par le biais d’un alliage entre les éléments bruts et délicats, elle travaille à partir de matériaux trouvés et façonnés, qui tentent, malgré et avec elle, un retour à la nature. Une pratique singulière qui amène les visiteurs à prendre conscience de phénomènes qui, d’une part, nous rallient au paysage et qui nous rappellent également qu’à n’importe quel moment, tout pourrait apparaître et disparaître. C’est d’ailleurs de cette prémices qu’est né ce corpus.

« Factice nature ça veut dire faux et réel. Alors, elle s’est amusée beaucoup avec des vrais coquillages et aussi des « faux-quillages » qu’elle appelle qui ont été modelés avec de l’argile ou avec un matériau qui est issu d’algues marines qui ont été déshydratées » précise celle qui assure la direction par intérim de l’établissement culturel, Guylaine Langlois. À ces créations s’ajoute un autre médium qui permet de bonifier l’exposition, mais aussi l’expérience des visiteurs. En fait, il s’agit de photographies tirées d’un séjour sur la pointe de l’île de Kegaska en Basse-Côte-Nord.

Grâce à l’utilisation de ces images, la créatrice parvient à réveiller nos perceptions et impressions puisque sur chaque cliché des formes se dessinent à mesure que des relations se dévoilent alors que tout au long du parcours certains installations s’animent dans leur relation de réciprocité. Une approche qui, d’une certaine manière, modifie le souvenir de paysages que nous visitons à maintes reprises. « En regardant les photos, on ne voit pas tout de suite que c’est de l’eau, mais c’est très magique puis après ça on s’aperçoit que c’est marécageux. Après, on découvre les plantes et de l’eau. C’est vraiment très intimiste aussi puis c’est très agréable à voir. Ce sont comme toutes de petites installations particulières que l’on découvre en faisant le tour de l’exposition » ajoute, pour conclure, celle qui endosse également le rôle de responsable de l’administration du Centre d’artistes Vaste et Vague.