Où sont les vaccins supplémentaires ?

S’il y a bien une chose qui est incomprise actuellement dans la région, c’est qu’aucun vaccin supplémentaire n’est attribué, alors que la situation épidémiologique ne cesse de s’aggraver.

«Le Bas-Saint-Laurent des fois on est un petit peu oublié on dirait. Oui les grandes villes, mais ici ça va vraiment pas bien. On n’a pas une bonne cote à date c’est que oui ce serait important», déplore une citoyenne. «Avant que ça ne devienne pire que ce que l’on entend dans les médias bien, je pense que ce serait le temps», ajoute un homme.

Impossible d’avoir un rendez-vous avant le mois de mai au KRTB, tandis qu’à Montréal, des doses sont disponibles tous les jours.

«Ça prend un ajustement, on ne peut pas accepter d’être une des régions qui tire la pâte en matière de vaccination est une des régions les plus touchées en même temps. Ça ne fonctionne pas», déclare le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé qui demande des doses supplémentaires.

Le CISSS du Bas-Saint-Laurent ne peut confirmer ou infirmer que de nouveaux vaccins doivent arriver.

Coup dur pour les restaurateurs

Le spectre de la zone rouge plane et certains restaurateurs ont remarqué une grosse baisse de l’achalandage.

«J’espère que ça ne sera pas long, mais je pense que c’est ça qui faut faire. Peut-être qu’on va fermer aussi toute la semaine. On ne sait pas encore», explique l’une des gérantes du café l’Innocent, Andréanne Sergerie.

Le Snack Bar d’Amours a également préféré fermer temporairement sa salle à manger. Le restaurant reste toutefois ouvert, en formule pour emporter, avec service au volant.

Réorganisation pour les familles

La situation n’est  pas plus évidente pour les familles. La fermeture des établissements scolaires a réveillé les souvenirs, pas si lointains, de réorganisation pour les parents.

«Je pense qu’on est devenu résilient, on est habitué aux revirements. On va travailler de la maison et faire l’école à distance», explique une mère de famille. «On a un bel horaire qu’on a reçu par le professeur, sur ordinateur  il va faire ça toute la semaine», ajoute un citoyen. «Ma conjointe est enseignante, mes enfants étudient à la maison, moi je travaille de la maison, on attend que ça passe et on respecte les règles en attendant, on est privilégié», affirme un homme. «Je suis travailleuse essentielle, dans la santé, je vais prendre le service de garde, je n’ai pas le choix,»explique une dame.

Avec les appels au dépistage massif de ces derniers jours, le CISSS a ouvert une clinique supplémentaire dimanche à Rivière-du-Loup. Elle pourra rouvrir en cas de besoin.