Bien que le plan ait été respecté par les enfants et éducatrices, la configuration du bâtiment construit sur deux étages rend la tâche plutôt difficile. C’est avant tout une question logistique selon la directrice adjointe de l’établissement, Karine Lemieux.

« Dans le fond, la difficulté, c’est vraiment de contrôler les enfants qui pourraient être plus sujets à paniquer et surtout la pouponnière comme je disais, au deuxième étage, il faut planifier. Il faut planifier, parce qu’il y a 2 éducatrices, il y a 10 enfants, puis il faut sortir vite », a-t-elle reconnu.

Toutefois, le plan d’évacuation a toutefois été conçu selon la réalité vécue dans le bâtiment qui a été construit au début des années 2000. Tel que mentionnée par Mme Lemieux, la difficulté logistique réside principalement dans le fait que le comportement des enfants est imprévisible en période de crise. C’était donc l’occasion également de mieux connaître le tempérament de chaque enfant en pareille situation.

« Bien, c’est de contrôler les enfants aussi. L’alarme, ça fait quand même beaucoup de bruit, donc faut vérifier comment les enfants réagissent à cela. Donc  un exercice comme ça, ça nous permet de savoir quel enfant va être plus sujet à paniquer », a expliqué Karine Lemieux.

De son côté, les enfants se sont dépêchés à sortir du bâtiment. L’évacuation s’est bien déroulée. Un autobus attendait les enfants dans la cour d’école de façon à les protéger du froid lors de l’exercice grâce à un partenariat entre le CPE et la compagnie Transports Claude Perron inc.

Les enfants ont également assisté à une conférence sur l’importance de la sécurité dans une évacuation incendie donnée par le directeur du Service incendie de Témiscouata-sur-le-Lac, Gérald Dubé.

En période de grand achalandage, le Centre de la Petite Enfance peut accueillir jusqu’à 50 enfants.

La semaine québécoise de la prévention incendie se tiendra la semaine prochaine du 7 au 13 octobre partout dans la province.